15 Une chose du moins se dégage clairement, maintes fois répétée de diverses manières d’un bout à l’autre de l’enquête, à savoir ce que n’est pas la vérité johannique : « En tout cas, elle ne désigne ni un corps de doctrines, qu’il suffirait d’assimiler intellectuellement, ni une réalité abstraite et purement
Culte à l'Oratoire du Louvre Dimanche 1er août 2021 La vérité vous rendra libres » Culte par la pasteure Béatrice Cléro-MazireMusique Simon Lawford, organiste invité Accès direct aux textes des chants, cliquer iciAccès direct à la lecture biblique, cliquer iciAccès direct au texte de la prédication, cliquer iciAffichage de la prédication pour impression, cliquer ici Salutation La grâce et la paix vous sont données, de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ, notre Sauveur et notre frère. Accueil Chers amis, bienvenue dans ce lieu de prière, que vous soyez habitués à y venir où que vous veniez ce matin pour la première fois, vous êtes ici chez vous. Bienvenue aussi à toutes celles et ceux qui nous rejoignent par le biais des réseaux sociaux, nous sommes en communion les uns avec les autres. Et dans la même communion, je vous invite à la prière Prière Eternel, nous venons en ce lieu avec nos vies telles que nous les vivons, telles que nous les considérons, telles que nous croyons qu’elles sont considérés dans ce monde. Reçois chacun dans ce temple dédié à ta louange et que ta parole transforme notre vie. Que dans la prière et dans le chant, nous puissions t’offrir le meilleur de nos vies, et qu’à l’écoute de ta bonne nouvelle, ce qui doit être transformé puisse l’être. Que ta grâce change notre regard sur nous-mêmes et sur notre prochain et que ton amour devienne notre loi. Amen. Répons Bénissons Dieu le seul Seigneur » Ps. 134, [cliquer ici] Louange Psaume 146 Louez l’Éternel ! Mon âme, loue l’Éternel ! Je louerai l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, Et ce même jour leurs desseins périssent. Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l'Éternel, son Dieu ! Il a fait les cieux et la terre, La mer et tout ce qui s'y trouve. Il garde la fidélité à toujours. Il fait droit aux opprimés ; Il donne du pain aux affamés ; L'Éternel délivre les captifs ; L'Éternel ouvre les yeux des aveugles ; L'Éternel redresse ceux qui sont courbés ; L'Éternel aime les justes. L'Éternel protège les étrangers, Il soutient l'orphelin et la veuve, Mais il renverse la voie des méchants. L’Éternel règne éternellement; Ton Dieu, ô Sion ! subsiste d'âge en âge ! Louez l’Éternel ! Psaume Psautier Français n° 84 Dans ta maison je suis heureux », strophes 1, 2, 3 et 4 [cliquer ici] Volonté de Dieu Vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Galates 5, 13-14 Répons Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » L&P n°193, [cliquer ici] Confession du péché Voici ce que Job, en relisant sa vie, comprend de son humilité et ce qu’il dit à Dieu Je sais que tu peux tout, et qu’aucune pensée ne t’échappe. Ainsi j’ai parlé, sans comprendre, de choses étonnantes qui me dépassent et que je ne connais pas. Mon oreille avait entendu parler de toi ; maintenant mon oeil t’a vu. C’est pourquoi je renonce ; Je me repens sur la poussière et sur la cendre. Job 421-6 Répons J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». Ps. 116, [cliquer ici] Annonce de la grâce Mais le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ». Répons Combien grande est ta gloire » Ps 92 selon L&P n° 38 [cliquer ici] Confession de foi. Au Dieu des choses nouvelles Nous croyons que tu fais toutes choses nouvelles pour le monde et pour nous, toujours et en tout temps. Toi le Dieu de la résurrection, de la vie nouvelle et de l’Homme relevé. Nous croyons que personne n’est enfermé dans la fatalité du malheur mais que tu nous offre dans la foi l’horizon d’un bonheur. Nous croyons, grâce à Jésus, que l’homme est ton espérance et que ton amour pour lui est le même amour que tu as pour nous. Nous croyons qu’il est possible de nous laisser convertir à l’amour de Dieu et à l'amour du prochain, et qu’ainsi, le règne de Dieu peut advenir chaque jour par nos actes et nos pensées. Nous croyons qu’une fraternité de foi existe, avec tous ceux qui se soucient de ce monde et de ceux qui le peuplent, et qu’ensemble, quelque soit notre tradition de foi, nous pouvons rendre manifestes toutes les choses nouvelles que tu crées pour nous. AMEN Pasteure Béatrice Cléro-Mazire Répons Grand Dieu, nous te bénissons » L&P n°69, [cliquer ici] Doxologie Gloire à Dieu dans les cieux et sur la Terre et d’éternité en éternité » Lecture de la Bible Evangile de Jean, chapitre 8, versets 31 à 36 Cantique Louange et Prière n° 178 Qu'aujourd'hui toute la terre » Strophes 1, 2 et 3 [cliquer ici] Prière d'illumination Eternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos coeurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde. Amen. Jeu d’orgue Prédication La vérité vous rendra libres Libres ». Voici un mot que nous avons beaucoup entendu ces derniers jours, à propos d’une question sanitaire qui nous concerne tous ce passe sanitaire qui déchaine les passions. On s’insurge, on s’indigne, on se révolte pour la liberté individuelle et pour le droit à disposer de son corps librement. À première vue, rien que de très louable, car enfin n’est-ce pas la dignité de chacun que de pouvoir choisir quel soin il va accepter ou non pour sa propre santé ? En se positionnant librement pour ou contre une politique de santé, n’affirme-t-on pas sa dignité de citoyen d’un pays libre ? Et pourtant, cette liberté chérie, brandie comme un droit fondamental, soulève immédiatement un problème peut-on se décréter libre sans tenir compte des circonstances dans lesquelles on se trouve et qu’en est-il de nos relations avec les autres quand on impose sa liberté individuelle, dans un contexte où nous sommes tous concernés collectivement par les conséquences des actes de chacun ? Loin de moi l’idée d’utiliser la prédication de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ pour prescrire ou non la vaccination ! La prédication n’est pas une prescription, et certainement pas une prescription médicale. Mais il est évident que cette question concerne notre liberté de conscience et comment nous en usons. Alors, je suis allée voir dans la Bible ce qui se disait à propos de la liberté. Dans le Premier Testament, le livre de l’Exode se déploie autour d’un événement en lien direct avec la liberté, puisqu’il s’agit de mettre en récit l’événement fondateur d’une conscience collective la libération par Dieu d’un peuple esclave en Égypte. Dans le Second Testament, il est question de liberté surtout dans les épîtres de Paul. En revanche, dans les Évangiles, on trouve des personnages liés ou déliés selon qu’ils sont libérés ou non, d’un fléau physique ou psychique ; et l’on trouve assez peu souvent le terme de liberté. Ce n’est pas un hasard si l’Évangile de Jean, et surtout ce passage de controverse avec les juifs convertis à la pensée de Jésus Christ, aborde particulièrement cette question de la liberté. C’est que l’Évangile de Jean se déploie dans un contexte où les Juifs qui ont choisi de suivre le Christ sont tiraillés entre cette nouvelle école théologique et celle des synagogues pharisiennes de la diaspora juive. L’adaptation à la pensée du Christ n’est pas chose facile pour des Juifs observants qui doivent renoncer à beaucoup de leurs pratiques et de leurs dogmes sans bien savoir où tout cela les mènera. La question de la liberté dans le christianisme tel qu’il est expliqué dans l’Évangile de Jean, n’est pas posée de la même façon que dans le judaïsme pharisien auquel les premiers chrétiens sont confrontés. Là où la loi de Moïse représente ce qui va libérer un peuple asservi de l’extérieur, les chrétiens représentent cette libération comme une grâce donnée intérieurement par Dieu dans la foi à chaque être esclave du péché. Jésus s’adresse aux Juifs qui avaient cru en lui », dit le texte ; ceux qui précisément avaient commencé à le suivre dans ce chemin de grâce et qui commençaient sans doute à se détacher de lui voyant ce que sa parole impliquait en acte. Ces mêmes Juifs s’insurgent de l’entendre leur faire la leçon à propos de la liberté, alors que leur judaïsme tout entier repose sur l’affirmation d’une libération qui leur donna leur identité. Le peuple juif se vit alors comme le peuple que Dieu a libéré de l’esclavage. C’est cette liberté qui lui donne sa dignité. Comment Jésus peut-il leur dire comme une promesse vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » ? Ne la connaissent-ils pas déjà ? Les fils d’Abraham ne sont-ils pas déjà fondamentalement libres ? Et puis, comment peut-il conditionner cette liberté à la fidélité qu’ils auront ou non à l’égard de la parole d’un homme qu’il faudrait voir comme le Fils de Dieu ? C’est que, pour le Christ, la référence à Abraham ne suffit pas à se dire libre et quand il rétorque Un esclave ne fait pas pour toujours partie de la famille, mais un fils en fait partie pour toujours » , il fait une référence que ses interlocuteurs juifs ne peuvent ignorer celle aux deux fils d’Abraham, Ismaël et Isaac, l’un fils de l’esclave Hagard et jeté dehors avec elle et l’autre fils légitime de Sarah, resté héritier d’Abraham. Avec cet exemple, Jésus introduit une nouvelle sorte de filiation qui ne passe plus par la génétique, mais par l’amour du Père qui envoie son Fils dans le monde comme libérateur de chacun, qu’il soit né esclave ou non, Juif ou païen, légitime aux yeux des hommes ou non. Jésus témoigne de sa propre identité de Fils de Dieu, celle qu’il a non pas par nature, mais par la foi et la fidélité et c’est cette voie qu’il propose à ces juifs qui avaient mis leur foi en lui. Il les encourage à continuer ce mouvement de conversion à une liberté acquise par grâce dans la fidélité à une parole. En tout cas, c’est ce que l’Évangile de Jean nous propose comme figure de controverse. Car ce passage parle peut-être plus des nouveaux convertis du christianisme du temps de la communauté de Jean que des juifs pharisiens qui suivirent Jésus en son temps. En effet, il n’était pas facile, pour ceux qui, au temps de la rédaction de l’Évangile de Jean, avaient tout perdu, leur terre, leur temple, de perdre aussi leur identité de fils d’Abraham et de se retrouver exclus des synagogues de la diaspora dans laquelle ils refaisaient leur vie, à cause de leur choix de suivre Jésus. Comment allaient-ils exprimer leur droit ? Comment affirmer leur existence ? Jésus parle d’une liberté que l’on n’a pas une fois pour toutes, en toutes circonstances, mais qu’il faut découvrir chaque jour, dans une relation vécue à Dieu et aux autres. Une liberté qui se construit au fur et à mesure des choix éthiques que l’on fait dans sa vie, une liberté qui peut donc être perdue chaque fois que l’on fait des choix qui séparent de Dieu et de sa Parole, ce qu’il appelle le péché. Croire que l’on est libre par essence ou par naissance est rejeté par Jésus, car alors on reviendrait aux déterminations qui enferment, et à ce qu’on peut appeler le destin. Affirmer sa liberté théoriquement, ne règle rien pratiquement. Et c’est là que devient très actuelle cette promesse de Jésus la vérité vous rendra libres ». Jésus affirme que c’est en restant fidèle à sa Parole, que l’on peut découvrir une vérité qui rend libre. Alors quelle est-elle cette vérité qui rend libre ? Est-ce une vérité théorique qui préexiste à tous nos jugements et à toutes nos recherches et qu’il faudrait découvrir, cachée quelque part en nous ? Ou bien est-ce une vérité pratique, qui se découvre au gré de nos actions humaines et dont il faudrait tirer les enseignements ? La vérité que propose Jésus, n’est pas toute faite par avance. Elle est cette vie mise au service de deux commandements, cette application de la loi Aime ton Dieu et aime ton prochain comme toi-même. C'est cette loi qui lui permet de découvrir cette vérité qui le rend libre. Cette loi, qu’il a reçue, lui donne la cohérence entre une parole reçue et son action avec ses contemporains. Jésus n’est pas libre parce qu’il fait ce qu’il veut pour lui-même, sans se soucier d’autrui ; il est libre parce qu’il est fidèle à des règles qu’il prend pour les jalons de son action envers autrui. La liberté est souvent revendiquée comme l’affirmation identitaire de soi-même. Elle suppose un sujet capable de faire des choix et de se déterminer sans entrave. Ce que dit Jésus à ceux qui le suivent, c’est que le premier choix qu’ils ont à faire est celui de la fidélité à la vie d’un homme, comme s’ils adoptaient une méthode particulière de vie qui leur permettrait de découvrir une vérité libératrice. Alors, quelle est-elle cette vérité du Christ capable de rendre libre ? Jésus semble vouloir des adeptes qui réitèrent ce que lui-même a fait. Comment marcher dans les pas d’un autre pourrait-il rendre libre ? Dans la perspective de l’Évangile de Jean, Jésus est Verbe créateur, il est Parole de Dieu incarnée sur la terre. Vivre selon une parole capable de créer, vivre en étant parole de Dieu vivante, voilà l’engagement qui est demandé aux disciples de Jésus. Et, comme toute parole qui s’inscrit dans des situations et des circonstances chaque fois différentes, cette parole est adressée, elle concerne ceux qu’elle touche. Quand Jésus parle à un aveugle de naissance, il s’adresse à ce qui est sclérosé en lui, à ce qui nécessite une libération ; il dépasse ce qui semble déterminer l’aveugle et propose un avenir et une création nouvelle. Dans la controverse que nous avons lue, les interlocuteurs de Jésus s’enferment dans une identité qui clôt la question de la liberté en l’affirmant comme un absolu ils se définissent comme fils d’Abraham. Mais Jésus est venu parler aux fils d’Adam, à ces hommes et ces femmes qui peinent à s’émanciper de leur déterminations humaines, et ce n’est pas parce que ses interlocuteurs sont fils d’Abraham qu’ils ont des droits et qu’ils sont libres, mais ce sont les actes qu’ils poseront en accord avec les commandements de Dieu, qui leur fera découvrir la vraie liberté celle de choisir un chemin créateur, celle de se donner une ligne de vie qui refuse les fausses sécurités théoriques qui ne font de bien à personne, si ce n’est à la figure narcissique de chacun. Par sa vie même, par ses choix et ses engagements, le Christ est venu montrer la voie difficile du don de soi, contre l’affirmation de soi. Il agit par fidélité à un autre plus grand que lui et pour d’autres que lui, que Dieu lui a confiés. Il a choisi de faire confiance à Dieu. Et pourtant, tout en étant au service de Dieu, il n’est pas esclave, mais libre. Dans le chapitre 10 du même Évangile, Jésus déclare Personne ne m’ôte la vie, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père ». C’est donc dans l’obéissance à une parole qui le fait vivre que Jésus a découvert sa liberté et son autonomie. Et si nous étions tous appelés à devenir autonomes de cette façon christique ? Et si cette vérité qui rend libre, c’était de vivre en obéissant à ces deux commandements qui contiennent toute la loi aimer Dieu et aimer son prochain, et ne jamais faire l’un sans l’autre ? Pour revenir à l’exemple actuel de la liberté de se faire ou non vacciner, je dirais que le souci de la santé des autres et leur survie, n’est pas une option pour notre foi, mais un engagement. Et nous avons la chance d’être dans un pays de droit où la préservation de la santé de chacun est un droit. Beaucoup d’autres États ont encore beaucoup à faire pour offrir ce droit à leurs citoyens. Il est terrible d’entendre opposer la liberté individuelle à la santé de tous et souvent des plus fragiles. Comme si la liberté devenait une arme contre la fraternité. Et il est encore plus terrible de l’entendre dans un contexte chrétien. Car enfin, notre liberté est précisément là où nous sommes capables de renoncer à notre individualisme pour faire ce qui est salvateur pour tous. La liberté que propose Jésus n’est pas un étendard identitaire qui refuse tout ce qui contraint l’expérience individuelle ; la liberté que propose Jésus, c’est celle qui transcende les destins et les déterminismes individuels et qui fait que, collectivement, nous pouvons changer ce monde et faire advenir le règne de Dieu en aimant notre prochain. AMEN. Jeu d'orgue Cantique Louange et Prière n° 258 Tu me veux à ton service » Strophes 1, 2 et 3 [cliquer ici] AnnoncesCollecte & Jeu d’orgue Prière d’intercessionà compléter Et ensemble, nous pouvons dire avec confiance Notre PèreNotre Père qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui Notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi À ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas Entrer en tentation, Mais délivre-nous du mal, Car c'est à toi qu'appartiennent Le règne, la puissance et la gloire, Pour les siècles des siècles. Amen. Exhortation et bénédiction Allez, dans la vérité de Jésus le Christ. Et cette vérité vous rendra libres. Dieu vous bénit et vous garde. Amen. Répons Confie à Dieu ta route » L&P n°309, [cliquer ici] Jeu d'orgue Paroles des cantiques du dimanche 1er août 2021 Psaume Psautier Français n° 84 Dans ta maison je suis heureux », strophes 1, 2, 3 et 4 Strophe 1Dans ta maison je suis heureux, Elle est le désir de mes yeux, Ici, je cherche ta présence. Longtemps mon cœur t’a réclamé, Sa joie est de te retrouver, Il crie à toi, plein d’espérance. Ainsi revient en la saison, Le passereau vers la maison. Strophe 2Heureux qui grave dans son cœur Le chemin qui mène au Seigneur, Le chemin de l’humble service. Pour lui la source jaillira Et l’eau du ciel l’arrosera, Dans la vallée la plus aride. Dieu guidera jusqu’à la fin, Au long des jours, le pèlerin. Strophe 3Seigneur qui règnes dans les cieux Et nous écoutes dans ce lieu, Exauce-nous, sois notre garde. A toi nos coeurs ne cachent rien. Quand tu regardes vers les tiens, A ton Messie d’abord regarde Vois son visage couronné, Vers lui notre espoir est tourné. Strophe 4Qui veut sur ton bras s’appuyer, A pour soleil, pour bouclier, Le rayonnement de ta grâce. Le dernier de tes serviteurs Enfin découvre son bonheur A se tenir devant ta face. Dans ta maison un jour vaut mieux Que mille jours en d’autres lieux. Cantique Louange et Prière n° 178 Qu'aujourd'hui toute la terre » Strophes 1, 2 et 3 Strophe 1Qu’aujourd’hui toute la terre S’égaye au nom du Seigneur. Qu’à Dieu monte sa prière Par Jésus, le 2Qu’aujourd’hui son Evangile En tous lieux soit publié. Qu’à porter son joug facile Tout pécheur soit convié. Strophe 3Qu’aujourd’hui, remplis de joie, En écoutant son appel, Bien des coeurs trouvent la voie Qui va de la terre au ciel. Cantique Louange et Prière n° 258 Tu me veux à ton service » Strophes 1, 2 et 3 Strophe 1 Tu me veux à ton service, Moi qui sans toi ne suis rien ; Qu'à toute heure s'accomplisse Ton désir et non le mien ! Ce que j'ai, tu le possèdes, Mais tu veux le recevoir Prends le, Sauveur qui nous aide, Sur le sentier du devoir. Strophe 2Le plus grand parmi les hommes, Tu l'as dit, Maître très doux, Sur cette terre où nous sommes C'est le serviteur de tous. Tu fis mieux que de le direToi même tu vins t'offrir. Confonds ce coeur qui n'aspire Qu'à se faire encore servir Strophe 3 Jésus, si ta main me guide, Si ton coeur soutient mon coeur, Toute route m'est limpide, Et tout travail m'est douceur. Je suis prêt pour la bataille Et son journalier effort, Je vais où tu veux que j'aille, Vers la vie et vers la mort. Paroles des répons du temps de l'Église Après la salutation Répons Bénissons Dieu le seul Seigneur » Ps. 134, Bénissons Dieu le seul Seigneur, Nous qu’il choisit pour serviteurs. Levons nos mains dans sa maison,Pour bénir et louer son nom. Après la volonté de Dieu Répons Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » L&P n°193, Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute Je dis ton serviteur, car enfin je le suis. Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route, Et les jours et les nuits. Après la prière de repentance Répons J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». Ps. 116, J’aime mon Dieu car il entend ma voix, Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse, Quand j’ai prié au jour de ma détresse, Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi. Après l’annonce de la grâce Répons Combien grande est ta gloire » Ps 92 selon L&P n° 38 Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire ! Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur, Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles ! Après la confession de foiRépons Grand Dieu, nous te bénissons » L&P n°69, Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges, Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges, Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! Après la bénédiction Répons Confie à Dieu ta route » L&P n°309, Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux, Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux. Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi, Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Douterc’est alors manifestement renoncer à la vérité car c’est une finalité. Dans une seconde partie nous aborderons la vision cartésienne selon laquelle le doute est un moyen de recherche de la vérité, la suspension du jugement n’est la que pour tenter d’atteindre des connaissances vraies. Puis dans une dernière partie, nous
Introduction Dans la Bible, Jésus accomplit ce miracle de marcher sur les eaux d'un lac, puis invite son disciple Pierre à le suivre. Celui-ci pose un pied sur l'eau, hésite, puis s'enfonce. Jésus lui reproche alors "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?". Dans cet épisode, le doute est présenté comme une faiblesse digne de blâme. A l'inverse, c'est la foi qui apparaît comme une vertu. Pierre a manqué du courage d'admettre la vérité. Il est vrai que celui qui est incertain et irrésolu avoue ainsi qu'il ne se sent pas capable de connaître la vérité. Mais d'un autre côté, le doute peut apparaître comme une force. Celui qui ne doute pas est peut-être persuadé, lui, de connaître le vrai, mais il renonce ainsi à chercher. Le doute doit-il donc apparaître comme un renoncement, ou au contraire comme la condition de toute connaissance? I. Le doute sceptique Certains usages du doute s'apparentent à un renoncement à la recherche de la vérité, même à un refus de la voir. Le doute peut passer à première vue pour une faiblesse, une défaite de la pensée. Douter, c'est reconnaître que l'on ne sait pas et que l'on ne parvient pas à atteindre la vérité. Douter, c'est avouer que l'on ne sait pas. Lorsque le doute prend la forme d'une conclusion, il témoigne alors d'un renoncement. On renonce, devant la difficulté d'un problème, ou parce que l'on ne se sent pas les moyens de le résoudre. Le doute témoigne alors d'une incapacité, d'une impuissance. Les philosophes sceptiques, disciples de Pyrrhon, considèrent justement que l'esprit humain est incapable d'atteindre aucune connaissance certaine. La devise sceptique peut alors se résumer dans la question de Montaigne "que sais-je?", même pas dans l'affirmation "je ne sais rien", parce que ce serait reconnaître que l'on sait au moins une chose. Leur attitude, plus précisément que le doute, est celle de la suspension du jugement dans l'incertitude, on s'abstient de juger, c'est-à -dire d'affirmer. Ce doute est la conclusion de leur recherche. Après avoir cherché à acquérir le savoir, le sceptique admet qu'il est impossible de parvenir à des conclusions certaines. Son attitude sera donc désormais celle du doute. La démarche du sceptique est bien une tentative qui aboutit à un renoncement. Le doute fait suite à un échec de la connaissance. Mais le scepticisme absolu, douter de tout, est impossible à mettre en pratique dans la vie courante. On ne peut pas vivre normalement si l'on doute de tout. Certaines certitudes sont indispensables à la vie quotidienne. Pourquoi sortir de son lit si l'on doute sérieusement que le monde existe? Le sceptique pourrait bien être accusé de refuser, en réalité, certaines vérités évidentes. II. Le doute méthodique Douter de tout, ce n'est pas renoncer à la vérité, c'est plutôt vouloir affirmer une vérité, à savoir qu'il n'y a pas de vérité. Cette démarche est contradictoire. On renonce à chercher, mais on ne renonce pas totalement à affirmer. Cependant, un autre usage du doute est possible, lorsque le doute est employé comme méthode, comme moyen, et non considéré comme une fin en soi. Descartes met en œuvre ce doute méthodique dans les Méditations métaphysiques. Son but déclaré est de distinguer, parmi se opinions, lesquelles sont vraies. Il veut identifier les connaissances que l'on peut tenir pour vraies sans aucun risque d'erreur. Dans ce but, il commence par mettre en doute toutes ses connaissances, afin de voir si certaines résistent à toutes les objections imaginables. Il reprend les arguments sceptiques les plus forts, invente d'autres arguments encore plus redoutables. Les opinions qui résisteront à ces arguments-là pourront être considérées comme vraiment indubitables. Le doute cartésien est donc bien différent du doute sceptique. Il est un moyen, et non une fin en soi. Descartes n'est pas comme les sceptiques "qui ne doutent que pour douter". Douter n'est pas le but, c'est au contraire le signe d'un besoin de vérités certaines. C'est un doute provisoire. Tandis que pour le sceptique, le doute prend la forme d'une conclusion définitive, chez Descartes, il n'est qu'un moment de la réflexion au service de la vérité. Le doute n'est donc pas forcément le signe d'un abandon. Au contraire, il est le signe d'un esprit qui cherche, et ne s'endort pas sur ses certitudes. Il n'est pas le signe d'une faiblesse, mais plutôt d'une ferme volonté d'aboutir. III. Le doute comme travail Le doute de Descartes est une méthode qui lui permet d'aboutir à des connaissances certaines. D'abord, la première l'évidence de sa propre existence, "je pense, donc je suis". On pourra trouver que c'est peu. A partir de là , Descartes découvre l'existence de Dieu comme certaine, selon lui. On pourra se dire que le sceptique avait davantage que Descartes raison d'être prudent. Faut-il revenir au scepticisme? On peut définir autrement le doute, si l'on s'interroge sur la nature de la vérité. Alain, dans un texte sur le fanatisme, montre le doute, non plus comme une conclusion scepticisme ni comme un moyen provisoire que l'on utilise une fois puis que l'on abandonne dès que l'on a trouvé ce que l'on cherchaitDescartes, mais comme un travail constant de l'esprit. Sa conception du doute repose sur une certaine idée de la vérité. La vérité est toujours complexe, par conséquent, il faut sans cesse douter, sans cesse mettre en question son opinion, sans quoi on perd de vue la complexité des problèmes et l'on caricature. Le fanatisme est une forme de dogmatisme. Il croit avoir trouvé la vérité, et ne la met plus en question. C'est une "pensée raidie", figée, immobilisée, alors que la pensée doit toujours être vivante, doit être animée par le doute. La pensée fanatique est unilatérale, elle ne voit qu'un côté, alors qu'il faut penser en se mettant à la place des autres, en essayant d'adopter aussi le point de vue de l'adversaire. Ainsi, quand on explique un texte, il ne s'agit pas de le contredire, mais de faire sienne la pensée de l'auteur, ce qu'on appelle comprendre. La pensée doit toujours être vivante, en mouvement. Si elle s'immobilise, elle devient une pensée morte, usée, elle se schématise. Elle devient caricaturée, elle perd sa nuance. On n'a plus une "pensée vivante" mais un "cadavre de vérité" Gide. Le fanatique, reconnaît Alain, défend parfois de belles idées. Par exemple, la liberté est un bel idéal. Mais si l'on décide que la liberté est à défendre à n'importe quel prix, et que l'on cesse de chercher à la penser pour la défendre, cela devient dangereux. En effet, il faut savoir de quelle liberté on parle la liberté consiste-t-elle à faire tout ce que l'on veut, à faire n'importe quoi? Le mot liberté est séduisant, il nous plaît, l'homme politique qui le prononce s'attire la sympathie de la foule. Mais il faut pour cette raison se méfier de ces mots-là . Brandis comme des étendard, des emblèmes, ils deviennent des idoles que l'on défend sans plus savoir ce qu'ils signifient. "Nous devons rappeler que la liberté commence à être une enseigne menteuse dès qu'elle se fige en idée et qu'on se met à défendre la liberté plutôt que les hommes libres" Merleau-Ponty, Humanisme et Terreur. Celui qui se passionne pour une idée qu'il croit vraie s'aveugle, oublie de la mettre en question. Au lieu de crier "vive la liberté!", Alain recommande de toujours avoir à l'esprit le questionnement sur la nature de la liberté. Une idée, alors même qu'elle n'était pas fausse, le devient lorsque l'on cesse de la méditer et que l'on se contente de la réciter. Par exemple, la pensée de Marx, questionnement complexe sur l'économie et la politique, une fois réduite à quelques slogans simplistes, n'a plus rien d'une pensée vivante. Il faut donc que le doute creuse toujours. On voit ici la différence entre Alain et Descartes pour Alain, le doute doit être constant, il est un effort toujours renouvelé. Ce doute traduit sans doute un renoncement à l'idée que l'on peut atteindre, une fois pour toutes, une vérité indubitable et se reposer sur elle. Mais il n'est pas synonyme de renoncement à la recherche de la vérité. Il suppose au contraire que la vérité consiste dans ce mouvement même de chercher, puisque c'est lorsque l'on cesse de chercher que l'on tombe dans l'erreur. Le doute est ainsi la condition de la vérité. Conclusion "Il n'y a que les fols certains et résolus", écrivait Montaigne Essais, I, 26. C'est qu'en effet l'absence de doute, l'absence de questionnement reflète un mauvais usage de la raison. Ainsi, le dogmatique s'accroche à une vérité, mais renonce du coup à chercher plus loin. Mais ce doute ne doit pas être une simple étape provisoire Descartes. Il ne doit pas non plus coïncider avec l'idée que rien ne peut être connu, qu'il n'y a pas de vérité, et qu'il ne vaut donc pas la peine de chercher. Au contraire de cette attitude paresseuse, le doute doit être un travail permanent de l'esprit pour ne pas se reposer sur des idées tenues pour acquises une fois pour toutes. Note 1. "On peut bien faire dire extérieurement à sa bouche, qu'on doute de la réalité du monde, parce qu'on peut mentir; mais on ne le peut pas faire dire à son esprit" Arnauld et Nicole, la Logique ou l'art de penser, premier discours.
Renoncerà l'idéale de vérité, ce n'est pas douter ; c'est renoncé à rechercher la vérité, à penser, à s'interroger, à reconnaître la pensée rationnelle comme capable d'élaborer des vérités universelles. Mots clés • douter : être dans l'incertitude, hésiter, soupçonner.
Le nihilisme est une théorie philosophique qui affirme l'absurdité de la vie, l’inexistence de la morale et de la vérité. On associe souvent, à tort, comme des corollaires, le pessimisme et le scepticisme au nihilisme. Car le vrai nihilisme consiste à ne croire en rien, à ne croire en aucune positivité. C’est Nietzsche qui a le premier pointé le nihilisme comme l’ennemi des civilisations modernes, l’accusant des ruiner les fondements de la morale. Histoire du nihilisme Nihilisme » vient du latin nihil, rien, ce qui n'existe pas. Le terme fait son apparition chez Tourgueniev chez lequel le nihilisme est utilisé pour décrire le scientisme brut. Ce terme apparaît en Russie fin 19è, et est connoté politiquement, associé à un mouvement révolutionnaire qui a rejeté l'autorité de l'État, de l’Église et de la famille. Bakounine, le penseur anarchiste, a déclaré la passion pour la destruction est aussi une passion créative! ». L’anarchisme est nihiliste car il refuse que l’autorité ait sa source dans la religion et l’Etat. Prônant une éthique de la subversion, le mouvement a fini par faire l’apologie du terrorisme politique. Avant le 19è siècle, le nihilisme prend ses racines dans le scepticisme antique. Parce qu'ils refusent la certitude, les sceptiques dénoncent les vérités aussi bien que les opinions. D’un point de vue épistémologique, le scepticisme conduit au nihilisme, à l’absence de possibilité de la vérité. Stirner est un des premiers philosophes nihilistes. Pour Stirner, la réalisation de la liberté individuelle est la seule loi, et l'Etat, qui met en péril la liberté, doit être détruit. Nietzsche et le nihilisme Pour la morale de Nietzsche, il n'y a pas d'ordre objectif dans le monde, sauf celui que nous lui donnons. Pour lui, le nihilisme demande un rejet radical de toutes les valeurs et de tout sens Le nihilisme est non seulement la croyance que tout mérite de périr, mais qu’il faut détruire ». Cette destruction du sens est une force destructrice dans l'histoire, source de la plus grande crise de l'humanité et du déclin de la culture européenne.
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2 Novembre 2008 1 Bonsoir tout le monde ! J'ai une dissertation à faire en philo, je ne trouve pas de plan et notre prof ne nous a pas expliqué comment faire une dissertation ce qu'il faut mettre dedans, .... Alors voilà ... j'ai trouvé quelques idées sur le sujet mais il me faudrait un plan. Est ce que quelqu'un peut m'aider svp ? Le sujet est le suivant Douter, est ce renoncer à la vérité ? Merci d'avance ^^ 2 3 Novembre 2008 3 slt ^^ * le sujet c'est précisément douter, est ce renoncer à la vérité ? * Comme idée j'ai trouvé sur quoi s'applique le doute personne ou un texte,..., la théorie de Descarte, le doute scientifique hypothèse, conjecture c'est tout mais bon je ne suis pas du tout inspiré par ce sujet ... Si tu veux bien m'aider ^^.
Grâceà huit émissions de France Culture, révisez vos connaissances philosophiques sur la notion de vérité, jusque dans ses acceptions très contemporaines. La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s’oppose donc à la fausseté – au sens d’erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c
Introduction I. Pourquoi l'homme croit-il ? Les raisons de la croyance - Est-ce parce qu'ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? - Si nos croyances ne reposent sur rien de certain, d'où vient-il alors que nous persévérons dans nos croyances ? - Se réfugier dans la croyance ? - La croyance est-elle une illusion rassurante ? - L'ignorance est-elle la seule raison d'être de nos croyances ? 1. Peut-on ne pas croire ? La croyance comme besoin/nécessité - Le besoin de croire - La croyance est-elle vitale ? - Peut-on ne croire en rien ? - Est-il possible de ne croire en rien ? - Peut-on ne pas croire ? - Peut-on se passer de croire ? a. La foi - Peut-on vivre sans foi ni loi » ? - La démarche de la raison exclut-elle tout recours à la foi ? - La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ? - La foi dispense-t-elle de savoir ? - Le sentiment qu'a l'homme de sa précarité est-il le principal ressort de la foi religieuse ? 2. Croyance et liberté - Sommes-nous libres de nos croyances ? - Peut-on décider de croire ? - La liberté de croire - Croyance et passivité 3. La valeur de la croyance - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une croyance ? - Toute croyance est-elle dépourvue de valeur pour qui ne la partage pas ? - Toutes les croyances se valent-elles ? 4. La superstition et ses raisons - La superstition est-elle l'affaire des sots ? 5. L'idéologie - L'origine des croyances - Sur quoi repose la légitimité de nos croyances ? - Faut-il voir pour croire ? - La croyance est-elle au fondement de notre rapport au monde ? 1. Être persuadé ou convaincu persuasion et conviction - Persuader et démontrer. - Persuader quelqu'un est-ce l'empêcher de penser ? - Est-il toujours nécessaire de démontrer pour convaincre ? - Suffit-il d'avoir raison pour convaincre autrui ? - Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ? - Suffit-il de dire la vérité pour convaincre ? - Démontre-t-on pour convaincre ou pour établir une vérité ? a. Persuader/convaincre ; l'art de la rhétorique b. L'adoption de nouvelles croyances - Pourquoi changeons-nous de croyances ? 2. On ne peut être forcé à croire - Peut-on nous forcer à croire ? 3. Croire pour ne pas douter - Peut-on douter de tout ? 6. Croyance et réalité 7. Les degrés de croyance ; les différents types de croyance - Croyance et certitude - Croyance et probabilité - Opinion, croyance, jugement - Y a-t-il des croyances démocratiques ? III. Que croire ? ou ne pas croire - Pouvons-nous ne pas croire au progrès ? - Faut-il ne croire que ce que l'on voit ? - Peut-on tout croire ? - L'incroyable 1. Le doute dans la recherche de la vérité - Y a-t-il un bon usage du doute ? - Douter, est-ce renoncer à la vérité ? - Le doute est-il une manifestation de la liberté de l'esprit ? - Pour être tolérant, c'est-à -dire pour respecter le jugement d'autrui, faut-il nécessairement être indifférent ou douter de tout ? - Le doute est-il nécessaire au progrès ? - Le doute est-il un échec de la raison ? - "Le doute est un hommage que l'on rend à la vérité." a. Peut-on douter de tout ? - Peut-on douter de tout ? - La recherche de la vérité implique-t-elle de douter de tout ? - Le doute philosophique peut-il mettre en cause la valeur de la raison elle-même ? 2. La vérité de la croyance - Peut-on croire à ce qu'on sait ne pas être vrai ? a. L'adoption de nouvelles croyances - Pourquoi changeons-nous de croyances ? - La diversité des opinions conduit-elle nécessairement au scepticisme ? - Constater que la vérité change avec le temps doit-il incliner au scepticisme ? - Quelle idée le sceptique se fait-il de la vérité ? 4. Faut-il croire autrui ? - Faut-il croire autrui ? - Faut-il croire les autres ? - Qui croire ? IV. La raison opposée à la croyance ; foi et raison - Qu'est-ce qu'une croyance rationnelle ? - L'attitude philosophique peut-elle être définie par la décision de ne jamais croire ? - Est-ce un progrès de ne pas croire ? - Faut-il faire une place à la croyance ? 1. La raison contre la croyance - Toute croyance est-elle contraire à la raison ? - Croire, est-ce renoncer à faire usage de sa raison ? - Croire est-ce renoncer à l'usage de la raison ? - L'usage de la raison suppose-t-il le rejet de toute croyance ? - Peut-on venir à bout d'une croyance par le raisonnement ? - L'exercice de la réflexion suppose-t-elle le rejet de toute croyance ? - Est-il déraisonnable de croire en Dieu ? - Y a-t-il des croyances rationnelles ? - Une croyance peut-elle être rationnelle ? 2. La croyance échappe à la raison - Les croyances religieuses sont-elles, par nature, irrationnelles ? - La croyance en Dieu est-elle irrationnelle ? - La raison est-elle en droit de discuter la croyance ? - La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison? - La croyance religieuse implique-t-elle une démission de la raison ? 3. Croire et savoir - Croire et savoir. - Croire savoir - Croire, est-ce le contraire de savoir ? - Croire, est-ce renoncer à savoir ? - Entre croire et savoir, faut-il choisir ? - Entre croire et savoir, y a-t-il une différence de nature ? - Le savoir exclut-il toute forme de croyance ? - Connaissance et croyance - Est-ce par ce qu'ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? - Faut-il croire pour savoir ? - Pour connaître, faut-il se détacher de ce que l'on croit ? - Parler pour faire savoir, parler pour faire croire ? - Que vaut une preuve contre un préjugé ? - Peut-on penser sans préjugés ? - Peut-on penser sans préjuger ? - Peut-on en finir avec les préjugés ? - Y a-t-il de bons préjugés ? - Sommes-nous en mesure de déceler nos propres préjugés et de nous en délivrer ? - D'où vient la force des préjugés ? - Comment distinguez-vous un jugement d'un préjugé ? - Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ? -Peut-on justifier une opinion ? - L'opinion a-t-elle nécessairement tort ? - De quelle vérité l'opinion est-elle capable ? - La diversité des opinions rend-elle vaine la recherche de la vérité ? - La diversité des opinions nous empêche-t-elle d'atteindre la vérité ? - La diversité des opinions conduit-elle nécessairement au scepticisme ? - Peut-on à la fois défendre la liberté de penser et disqualifier l'opinion ? - Peut-on légitimer rationnellement ses opinions politiques ? V. La croyance religieuse - Toute croyance est-elle de nature religieuse ? - Une religion sans croyance est-elle possible ? - Peut-on expliquer la croyance religieuse sans la détruire ? - La croyance religieuse implique-t-elle une démission de la raison ? - La croyance religieuse peut-elle s'affranchir de toute logique ? - Qu'est-ce qui distingue la croyance religieuse des autres croyances ? - La croyance religieuse et la philosophie sont-elles incompatibles ? - La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ? - Est-il déraisonnable de croire en Dieu ? - La croyance en Dieu est-elle irrationnelle ? - Les croyances religieuses sont-elles, par nature, irrationnelles ? - La connaissance scientifique s'oppose-t-elle, ou non, aux croyances religieuses ? - Croire en Dieu VI. Science et croyance 1. La croyance en la science - Quelles sont la nature et la valeur de la croyance en la science ? - Est-il paradoxal de croire en la science ? - La connaissance scientifique n'est-elle qu'une croyance argumentée ? - La science produit-elle des croyances ? 3. La science contre la croyance - La connaissance scientifique abolit-elle toute croyance ? - La connaissance scientifique s'oppose-t-elle, ou non, aux croyances religieuses ? - D'où vient que le progrès scientifique laisse subsister des croyances irrationnelles ? - La diffusion croissante des résultats scientifiques et techniques rend-elle l'homme plus rationnel ? Date de création 27/09/2006 1820 Dernière modification 15/03/2015 1808 Catégorie Page lue 24112 fois
Peutêtre le scepticisme est-il un moment nécessaire de la vie de la conscience ; peut-être même est-il nécessairement tentant ; pour Hegel cependant, la conscience renoncerait à elle-même si elle en faisait autre chose qu'une étape, parce qu'elle se couperait sans remède de la vérité. Le sceptique jette le bébé avec l'eau du bain : par crainte de se tromper, il renonce à la
... au plan pratique. Selon le hors-série du Parisien, page 15, la terrasse se présenterait comme suit Schéma clair et relativement bien étudié. Malheureusement, le tout est imaginé, et idéalisé, sur la base de la version officielle au final seul l’emplacement du palmier est à peu près conforme au réel. L’escalier compte trop de marches, 12 au lieu de 8, ce qui donne l’impression d’une terrasse haute de 1,80 mètre au lieu des 1,20 mètre au point le plus haut. Ce même escalier est placé complètement à droite, le long du mur mitoyen, ce qui permet d’imaginer un grand espace à gauche de cet escalier, pouvant accueillir les deux fosses. Malgré cette disposition imaginaire, l’auteur du schéma a dû faire déborder la fosse de gauche hors de l’abri que constitue la terrasse. Laissant ainsi supposer que l'auteur – ou mieux, les auteurs – de cette fosse aient commencé à creuser à ciel ouvert – ce qui permet d’éluder la difficulté de se servir d’outils à manche long, pseudo-pièces à conviction, sous une terrasse haute de 1,20m au plus. Autre distorsion, la porte de la cave, et son accès encadré de deux murets de maçonnerie, ont été omis sur le schéma. Porte et accès qui réduisent d’autant la surface disponible pour creuser les fosses et compliquent leur réalisation. Dans la réalité, les espaces sous la terrasse se présentent comme suit Côté gauche Côté droit Les dimensions des fosses comblées sur les photos étaient, selon le dossier A gauche, 1,20m de longueur, 0,80m de largeur, et 0,50m de profondeur. Cette fosse est totalement recouverte par la terrasse. Elle n’est pas perpendiculaire, mais parallèle au mur de façade de la maison. A droite, 2,30m de longueur, 0,95m de largeur, 0,90m de profondeur. Cette fosse a été réalisée dans l’étroit boyau, large de seulement 1 mètre, qui sépare le mur de façade de celui de soutènement de l’escalier extérieur. Le second schéma de la page 15 du hors-série, censé représenter la fosse de droite, ainsi que les dimensions avancées, sont inexacts. Le volume correspondant de terre retiré des fosses, depuis le niveau du sol, est donc de 0,48 m³ à gauche ; et de 1,97 m³ à droite. Soit environ 2,5 m³ au total. Ce volume ne tient pas compte des tas de terre et de gravats présents sous la terrasse au moment du départ de Xavier. PS inutile de s'occuper du portique et de la pirogue qui resteront là ni des gravats et autres bazars entassés sous la terrasse, au fond du jardin et dans la cave c'était là quand nous sommes arrivés ici. » N'apparaissent pas sur les photos, prises en mars 2012, tous les objets entreposés sous cette terrasse à longueur d'année, et présents au moment du départ barbecue, échelle, vieilles étagères, matériel de jardin et de vacances, etc... x x x En parcourant la chronologie il devient très difficile de trouver le temps libre pour effectuer ce gros travail de déblaiement et d'excavation, très invraisemblable pour un homme seul *. A fortiori lorsque l'on sait les problèmes de disque intervertébral aux lombaires et de péri-arthrite à l'épaule dont souffrait Xavier. Par ailleurs, connaissant très bien Xavier, puis ayant eu accès à l'ensemble de ses nombreuses communications au cours de la semaine du 3 au 10 avril, et nous retrouvant placés de facto au coeur de son propre angle de vue, il est manifeste que son état d'esprit du moment est totalement incompatible avec celui qui lui est attribué artificiellement. Il est complètement égal à lui-même, et préoccupé de ses proches et amis. Ce qui est corroboré par l'ensemble des témoignages des personnes qui l'ont rencontré, ou qui ont eu un quelconque contact avec lui sur cette période de fin mars à mi-avril 2011. x x x Et si nous étions dans le vrai ? Et si Xavier était parti avec tous les siens en urgence, comme ils l'expliquent dans leur lettre de départ ? Et si tous les oiseaux s'étaient envolés du nid à temps ? Et si ces fosses avaient été creusées après le 10 avril ? Qui nous empêche de raisonner ainsi ? D'autant plus qu'à ce jour nous n'avons strictement aucune preuve du contraire. Et si l'affaire de Nantes était une vaste supercherie... * Commentaire très pertinent de "Zounil" au sujet des photos et de la difficulté de creuser les fosses, indiqué par un ami, sur le forum de France 2 "Non élucidé" Dupont de Ligonnès Trés intéressant ; cela a dû représenter un travail considérable, d'autant qu'il a été très très bien fait. La Police va se retirer sans n'avoir rien remarqué; une policière qui se trouve alors dans le jardin, remarque une grande planche en agglo placée sous la terrasse ; elle sert de fond de niche aux chiens ; quelque chose l'intrigue la gamelle des chiens se trouve sous la planche et pas dessus; elle soulève la planche, d'où la suite. Pour avoir fait ce genre de travail dans mon jardin, je sais que pour le faire sans trace, il faut mettre une bâche pour recevoir la terre, et éviter qu'elle ne laisse par terre, des traces impossibles à enlever ; il n'y en a pas, sinon la Police les aurait remarquées surtout en regardant le jardin, du haut de la terrasse. Il y a eu trop de terre, sans doute un mètre cube au moins, soit prés d'une tonne; elle a du être enlevée, et jetée à l'extérieur ; c'est un travail colossal ; je le sais aussi pour l'avoir fait. Cette photo se trouve dans un post du blog de la soeur Christine de XDDL ; elle relève qu'il y a là un sérieux problème d'autant que son frère a mal au dos et à l'épaule; compte tenu de la hauteur de la terrasse 1m20 il a dû travailler à genoux, sans outils à manche long comme des pioches ou des pelles; il a en tout remué deux mètres cubes et demi de terre, soit plus de deux tonnes et demie; il a dû les sortir, puis les remettre en place ou aller les jeter dehors ; ça fait cinq tonnes au moins ! Sérieuse question en effet totalement occultée par les medias. Merci de nous l'avoir communiqué. » Merci pour cette réflexion. Ch. et B. Autre témoignage, tout aussi pertinent, et dont nous remercions chaleureusement l'auteur [...] Peut être auriez vous l'occasion de mentionner ma remarque je lis souvent le blog. Ayant déjà eu à creuser une fosse chez moi fosse de mécanicien il y a 10 ans avec une pelle articulée type armée il y a un truc qui est sûr - on a mal au dos - on sort des quantités énormes de terre qui se décompacte à la longue ça fait un gros volume - on finit à genoux cassé par la fatigue A l’époque j'avais un palan dans mon garage et avec la fatigue j'oubliais et donc je m'y cognais la tête systématiquement. Aie ! Tout ça pour dire que sous la terrasse j'aurais regardé les traces sur le béton sous l'hourdis pour voir si un cheveu ou des traces de pelle ne s'y sont pas logés... Ensuite celui qui a creusé a dû avoir du cal et des ampoules aux mains donc a dû utiliser du sparadrap, et s'il a fait ça la nuit une baladeuse donc voir des traces de doigts sur une prise à proximité... Cordialement. Eric. » Côté droit Côté gauche mis à jour le 22 avril 2013
. 377 157 453 37 211 435 335 133
douter est ce renoncer à la vérité