Les étrangers de ta vie, de Lisa KlemenzLa visite à la grand-mère, en maison de retraite. Lisa Klemenz est une jeune réalisatrice en cinéma d’animation, qui a réalisé dans le cadre de ses études à l’ISG un court-métrage en pâte à modeler sur verre. Elle a souhaité raconter sa propre expérience en prenant le point de vue de l’entourage. Mari, enfant, petite-fille, impuissants face au chaos qui s'installe chez la femme qu'ils aiment, présents auprès d'elle, et pourtant… » Elle ne les reconnaît plus, elle leur demande de s’en aller. A chaque visite, la plaie s'ouvre un peu plus. Mais ils y vont, ils s'accrochent, puis par désespoir de cause, se résignent, puis luttent, et s'épuisent. Contre ce masque de la maladie. En quête de ces souvenirs perdus, envolés on ne sait où ». Maman, alors on ne viendra plus voir Mamie ? », demande la petite-fille à sa mère en larmes après une visite. Si, ma puce, on viendra. Jusqu’au bout. » Le court-métrage a été présenté au congrès Aidants, accompagner autrement Alzheimer » organisé par le gérontopôle de Nantes les 13 et 14 septembre 2012. Robot & Frank, de Jake Schreier 1Cambrioleur à la retraite, Frank est atteint de la maladie d’Alzheimer et confronté à la perte d’autonomie. Un jour, son fils lui apporte un robot domestique pour l’aider dans son quotidien cuisine, réveil le matin, conversations et divers tâches ménagères…. Au départ plutôt opposé à ce robot humanoïde, Frank apprend peu à peu à apprivoiser ce nouvel ami » qui va s’avérer être un complice idéal pour de nouveaux projets de cambriolages. Le film, premier long métrage de Jake Schreier, a été projeté en ouverture du trente-huitième festival du cinéma américain de Deauville le 31 août 2012, avant une sortie en France le 19 Septembre 2012. Signe des temps, Hollywood s’intéresse aux thèmes de la vieillesse, de la perte d’autonomie et des gérontechnologies », écrit Jérôme Pigniez, de pour qui il s’agit d’ un film de science-fiction qui s’intéresse à un futur pas si lointain » la ressemblance du robot assistant de Robot and Frank est évidente avec le robot Asimo de Honda ». Le site propose un dossier intitulé La robotique, quelles solutions pour l’avenir des personnes âgées ? » Pour il s’agit du film le plus bouleversant de cette rentrée » le génie du film réside dans la relation qui va se nouer entre ce robot humanoïde et le vieil homme, nous questionnant sur les relations entre parents et enfants ; dans le fait de nous questionner sur l'idée du Bien et du Mal Franck, vieillard, ancien cambrioleur de génie retrouve toute sa joie de vivre en replongeant » dans ses travers avec son nouveau complice Voler pour se sentir revivre? Vous avez dit barré » ? Enfin, Robot & Franck est un vrai questionnement sur la maladie Alzheimer et surtout la gérontologie...avec cette idée en corollaire Comment accompagner nos aînés dans leurs dernières années ? Comment réussir sa fin de vie ? » Robot & Frank, de Jake Schreier 2 Un premier film classique et touchant qui marque la naissance d’un couple de cinéma inattendu devant la caméra », écrit Nicolas Gilli, de Des quasi débutants qui portent avec brio cette fable toute en simplicité et donnent à Frank Langella un rôle principal surprenant. Robot and Frank prend ce postulat de science-fiction – un vieux monsieur est assisté par un robot – comme background pour développer une fable entre le drame léger et la comédie d’action au ralenti, cherchant quelque peu le cœur de son propos mais s’affranchissant d’un genre balisé. À l’arrivée le film ne bouleversera pas les esprits mais impose sa forme de légèreté comme une alternative intéressante pour traiter des sujets de fond aussi fondamentaux que la vieillesse, la peur de la technologie ou la famille. Dommage que quelques gros clichés et raccourcis viennent parasiter l’ensemble qui perd ainsi de sa puissance ». Robot and Frank n’est pas un film de science-fiction comme les autres », écrit Isabelle Hontebeyrie, du site québécois Sous des dehors légers, le scénario de Christopher D. Ford émeut et la réalisation de Jake Schreier laisse une impression durable ». Ils sautent à pieds joints dans des thèmes habituellement mis de côté par Hollywood la vieillesse, la maladie et la perte d’autonomie. Ces sujets sont traités avec humour, un ton parfois plus efficace pour faire passer un message. Le comique est à certains égards doux-amer, notamment dans les scènes avec Susan Sarandon épatante comme toujours, qui joue une bibliothécaire dont l’emploi est menacé par l’automatisation de ses fonctions. Le personnage de Liv Tyler la fille, partie en mission dans un pays d’Asie, mais incapable de s’occuper de son père, donne aussi lieu à des rires grinçants… » Robot & Frank, de Jake Schreier 3 L'avantage avec les robots, c'est qu'ils ne sont pas programmés pour le sens moral », écrit Thierry Gandillot, des Echos. Le seul point de repère de Frank, c’est la bibliothèque, dont il est le dernier client, l’histoire se passant dans un futur proche où les liseuses électroniques font la loi ». Ce dernier point de repère va lui aussi disparaître pour faire place à une galerie d’art. Frank remarque chez le robot d'indéniables dons pour le crochetage des serrures. L'idée germe donc dans le cerveau du vieil homme de l'utiliser pour pénétrer dans la bibliothèque et y subtiliser une version rare du Quichotte. Ensuite, nos deux Arsène Lupin iront subtiliser les bijoux de leur riche voisine »…Robot and Frank est un drôle de petit film, particulièrement réussi. Acteurs impeccables, réalisation soignée, rythme soutenu, émotions, rires et réflexions sont autant de raisons d’aller voir ce petit bijou, véritable bol d’air frais au milieu des superproductions qui nous viennent de Californie ». Le duo évoquerait même cette idée que si l’homme perd progressivement son humanité, les robots sont peut-être, eux, en train de découvrir la leur », écrit Nathalie Dassa, de Pour Annie de Vivie, d’Agevillage, une technologie d’avenir est celle qui accompagne, soutient, accessible, non intrusive… et qui ne remplace pas le contact humain, bien au contraire, qui le stimule. Dans une société qui s’individualise, qui se technicise, la vigilance est de mise pour préserver les droits, la liberté, la santé ». Madame, de Cyprien Vial - La Java bleue, de Sophie-Charlotte Gautier - Ne m’oublie pas, de Katia GrivotA l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, l’Association France Alzheimer Vienne a projeté, en prélude à un débat, trois courts métrages. Madame produit par Dharamsala est un film réalisé en 2008 par Cyprien Vial. Elizabeth Nicole Garcia, cinquante ans, femme de préfet, passe des tests à l'hôpital. Depuis quelque temps, elle perd la mémoire d'une façon préoccupante. Pierre Johan Libéreau, vingt ans, est son chauffeur. Il ne sait rien du trouble d'Elisabeth. Dans ce moment de vertige, où Elisabeth apprend qu'elle va être malade, ils vont vivre une histoire. Un amour platonique. Le premier amour de Pierre, le dernier amour d'Elisabeth ». La Java bleue produit par Les Editions du Réel est un documentaire réalisé en 2011 parSophie-Charlotte Gautier. Aux Jardins de la Crau [un cantou à Miramas Bouches-du-Rhône], il y a Andrée l’élégante couturière, Françoise et son inséparable singe nourrisson, André, chanteur infatigable de La Java bleue, Lucie avec son humour ravageur, Maria la Grecque… Autant de personnes qui vivent avec la maladie d’Alzheimer comme égarées en pays inconnu, aux frontières d’un passé oublié, dans une histoire qui se réinvente chaque jour ». Ne m’oublie pas produit par Utopie Films est un film réalisé par Katia Grivot en 2008. La mémoire de Max, soixante-dix ans, grand danseur de java, ne tient plus qu’à un fil. Les derniers souvenirs que la maladie d’Alzheimer ne lui a pas encore ravis, c’est à sa femme Lucette qu’il les doit . Car c'est Lucette qui sème à son insu post-it et cassette pense-bête sur son chemin. C'est aussi elle qui lui fait revivre, dimanche après dimanche, la magie de leur première rencontre, par amour pour celui qui l'a aimée, mais qui ne se souvient plus ». Ce film de fiction, interprété par Roger van Hool et Annick Roux, a été primé au festival de Grasse 2010, au HDFest de Seattle, au Festival international de Cleveland Etats-Unis, au Kaleidoshort de Londres et au WT Festival d’Os en Norvège en 2009.

Alainet Pierre Souchon parlent d’Alzheimer sur le plateau de «Zone interdite», sur M6. Ophélie Meunier reçoit le chanteur et son fils qui se mobilisent pour lutter contre cette maladie

Arte diffuse le dimanche 28 juin à 20h15 L’œil de verre », un film sur les dernières œuvres picturales de l’artiste William Utermohlen. Ces œuvres illustrent la modification progressive des perceptions du monde de l’artiste et constituent un témoignage unique sur le vécu d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. La création artistique pour ce [...] Pour lire la suite, cliquez ici. Trouvez rapidement et gratuitementune maison de retraite en région Poitou-Charentes Il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous. En cliquant sur ENVOYER, un expert en gérontologie vous contactera très prochainement

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