9nov. 2015 - 105,544 views Dec 20, 2013 less
Dans le petit chalet, il est un beau sapin par Mijo par Mijo Votre navigateur ne supporte pas le lecteur mp3. par Sosso Chant de Noël Venu d'un soir de brume, Lorsque les toits s'enfument, Le sapin généreux Offre ses bras nombreux Pour accueillir, ravi, Les joujoux bien choisis Et l'étoile éternelle, Symbole de Noël. Le carillon résonne, Noël est annoncé Tandis que le soir tombe sur le petit chalet. Plein d'agrestes senteurs, Si fier en sa splendeur, Le roi de la forêt Se plaît à parader, Le voici planté là Orné de falbalas, Protégeant avec joie Quelques paquets de soie. Trône dans le chalet aux nuages, perché, Le bel arbre paré de rêves enrubannés ! Ô! Comme il resplendit En cet instant béni, Quand ses charmes reflètent Guirlandes et paillettes ; Près de la cheminée Sommeille un blanc minet Et ses rêves s'animent De si douces comptines... Le carillon résonne, Noël est arrivé, Et chante le chalet aux nuages, perché ! C'est l'instant solennel, S'allument les chandelles Sur nappes de dentelle Au parfum de cannelle Et l'enfant étonné Regarde se poser, Ecarquillant les yeux, La neige aux reflets bleus... Sur le petit chalet aux nuages, perché, L'hiver a déposé ses flocons par milliers ! bis Tandis que tourbillonne la neige aux doux reflets, Le carillon résonne, Noël est arrivé ! Informations mp3 Musique JM, chant Sosso Poète , Illustrateur Interprète
Lesapin aux étoiles N’a pas besoin pour brillerDe guirlandes et de beaux papiers.Le sapin aux étoilesPrend la neige et la rosée Et le vent les fait voltiger. La nuit et ses étoilesIls se jouent mais quelle merveilleLe jour c’est avec le soleilEt quand il pleut aussiOn aLes grandsclassiques Poésie Française 1 er site français de poésie Les Grands classiques Tous les auteurs Antoine-Marin LEMIERRE Les jardins Les jardins J'aime la profondeur des antiques forêts,La vieillesse robuste et les pompeux sommets Des chênes dont, sans nous, la nature et les âgesSi haut sur notre tête ont cintré les feuillages. On respire en ces bois sombres, majestueux, Je ne sais quoi d'auguste et de religieux C'est sans doute l'aspect de ces lieux de mystère, C'est leur profond silence et leur paix solitaire Qui fit croire longtemps chez les peuples gauloisQue les dieux ne parlaient que dans le fond des bois. Mais l'homme est inégal à leur vaste étendue ; Elle lasse ses pas, elle échappe à sa vue ;Humble atome perdu sur un si grand terrain, Même au milieu du parc dont il est souverain, Voyageur seulement sur d'immenses surfaces, L'homme n'est possesseur qu'en de petits espaces ; Au-delà de ses sens jamais il ne jouit ;S'il acquiert trop au loin, son domaine le fuit ; Ainsi, fier par instinct, mais prudent par faiblesse,Lui-même il circonscrit l'espace qu'il se laisse ; Il vient, sur peu d'arpents qu'il aime à partager, Dessiner un jardin, cultiver un verger ; Il met à ces objets ses soins, ses complaisances, Épie en la saison le réveil des semences ; Et, parsemant de fleurs le clos qu'il a planté, Il étend le terrain par la dans nos jours le goût de l'industrie Pour la variété prend la bizarrerie. Dans de vastes jardins l'Anglais offre aux regards Ce que la terre ailleurs ne présente qu'épars, Et, sur un sol étroit, en dépit de l'obstacle, Le Français est jaloux de montrer ce spectacle. Qui ne rirait de voir ce grotesque tableau De cabarets sans vin, de rivières sans eau, Un pont sur une ornière, un mont fait à la pelle, Des moulins qui, dans l'air, ne battent que d'une aile,Dans d'inutiles prés des vaches de carton, Un clocher sans chapelle et des forts sans canon, Des rochers de sapin et de neuves ruines, Un gazon cultivé près d'un buisson d'épines, Et des échantillons de champs d'orge et de blé, Et, dans un coin de terre, un pays rassemblé ?Agréables jardins, et vous, vertes prairies, Partagez mes regards, mes pas, mes rêveries Je ne suis ni ce fou qui, de bizarre humeur, Reclus dans son bosquet, végète avec sa fleur, Ni cet autre insensé ne respirant qu'en plaines, Qui préfère à l'oeillet l'odeur des marjolaines. Je me plais au milieu d'un clos délicieux Où la fleur, autrefois monotone à mes yeux, S'est des couleurs du prisme aujourd'hui revêtue ; Où l'homme qui l'élève et qui la perpétue, Enrichit la nature en suivant ses leçons, Et surprend ses secrets pour varier ses jour en jour la terre ajoute à ses largesses Flore a renouvelé les festons de ses tresses ; Le chèvrefeuil s'enlace autour des arbrisseaux, Émaille le treillage et pend à des berceaux ; Où j'ai vu le lilas et l'anémone éclore, L'oeillet s'épanouit, la rose se colore. Un humble et long rempart, formé de thym nouveau, Sert agréablement de cadre à ce tableau ; Le myrte et l'oranger, sortis du sein des serres, De leurs rameaux fleuris décorent les parterres, Et, sur des murs cachés, les touffes de jasmins Font disparaître aux yeux les bornes des jardins. . 91 411 103 102 447 145 23 241