Multinode le cùble à fibre optique peut avoir une longueur de segment maximale de 100 km et une bande passante jusqu'à 2 Gbps. Avantages de la fibre optique. La fibre optique remplace rapidement les fils de cuivre en raison des avantages qu'elle offre - Bande passante élevée; Immunité aux interférences électromagnétiques
La fibre optique est considĂ©rĂ©e comme la technologie la plus rĂ©cente et Ă©voluĂ©e pour offrir Ă  votre entreprise un accĂšs Ă  Internet sĂ©curisĂ©, fiable et rapide. De par sa puissance et efficacitĂ© qui font qu’elle est la technologie qui rĂ©pond le mieux aux besoins Ă©volutifs des professionnels, la fibre optique est en voie de supplanter le rĂ©seau cuivre pour devenir la connexion Internet de rĂ©fĂ©rence des foyers et entreprises. Mais c’est quoi la fibre optique et pourquoi encourage-t-on les entreprises Ă  l’adopter ?Voici un condensĂ© de ce que vous devez savoir sur la fibre optique et du TrĂšs Haut DĂ©bit ! DĂ©finition de la fibre optique La fibre optique est conçue d’un fil en verre ou en plastique trĂšs fin capable de conduire la lumiĂšre permettant de transporter des donnĂ©es numĂ©riques et ainsi donner accĂšs Ă  Internet sur de longues distances. Contrairement au rĂ©seau cuivre, elle est moins coĂ»teuse Ă  entretenir, insensible aux perturbations Ă©lectromagnĂ©tiques et climatiques et permet de transfĂ©rer des donnĂ©es plus rapidement vitesse 100 fois supĂ©rieures. Cette montĂ©e en puissance profite largement aux entreprises dans le cadre de l’utilisation de nouveaux outils numĂ©riques. Il existe deux types de fibre, le multimode et le monomode. La fibre multimode et monomode La fibre multimode – est constituĂ©e de plusieurs diamĂštres d’ondes qui permettent Ă  la lumiĂšre de passer par plusieurs chemins pour arriver Ă  destination. GĂ©nĂ©ralement, elle est utilisĂ©e pour de courtes distances et peut parcourir jusqu’à 5 km. Elle permet le passage de plusieurs longueurs d’onde lumineuses. Par exemple, Ă  une vitesse de 100 Mbps elle peut aller jusqu’a 5 km et Ă  10 Gbps sur 300 m. La fibre monomode – quant Ă  elle, permet un seul accĂšs de diffusion sur la longueur d’onde. La lumiĂšre est redirigĂ©e vers le centre et non sur son bord comme dans la fibre multimode. IdĂ©ale pour parcourir de longues distances + 5 km. Cependant, chaque entreprise a des besoins diffĂ©rents et des prioritĂ©s respectives. Les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms ont donc configurĂ© cette technologie afin qu’elle s’adapte aux usages Ă©volutifs des sociĂ©tĂ©s et proposent ainsi diffĂ©rentes options de dĂ©bits sous des appellations que le FTTO, FTTH, FTTE, FTTB, FTTLa
 ? Vous connaissez surement ces termes sans forcĂ©ment comprendre les diffĂ©rences entre cette variĂ©tĂ© de technologies de fibres qui offrent toutes du TrĂšs Haut DĂ©bit. Voici leur dĂ©finition FTTO – Fiber To The Office la fibre jusqu’au bureau Cette fibre est dĂ©diĂ©e Ă  l’entreprise et ses dĂ©bits sont symĂ©triques et garantis jusqu’à 10 Gbit/s. Elle est raccordĂ©e depuis le rĂ©seau opĂ©rateur jusqu’au nƓud de raccordement puis Ă  l’entreprise et n’est pas partagĂ©e avec d’autres utilisateurs. FTTH – Fiber To The Home la fibre jusqu’au domicile – Celle-ci est une fibre mutualisĂ©e. Les dĂ©bits sont asymĂ©triques et non-garantis qui sont partagĂ©s entre plusieurs rĂ©sidences ou entreprises. Elle est plus adressĂ©e Ă  des particuliers ou trĂšs petites entreprises qui souhaitent augmenter leur dĂ©bit Internet en migrant d’une connexion cuivre vers celle de la fibre. FTTE – Fiber To The Enterprise la fibre jusqu’à l’entreprise – Tout comme le FTTH, c’est une fibre mutualisĂ©e sauf qu’elle est adaptĂ©e et conçue pour les entreprises uniquement. Les dĂ©bits de la connexion Internet sont partagĂ©s avec d’autres professionnels du mĂȘme bĂątiment. FTTB – Fiber To The Building la fibre jusqu’à l’immeuble – offre une connectivitĂ© plutĂŽt performante avec une bande passante Ă©levĂ©e. Le cĂąble de fibre optique est raccordĂ© dans l’immeuble ou sur un mur extĂ©rieur du bĂątiment pour fournir de l’internet Ă  chaque utilisateur se trouvant dans l’immeuble. FTTLa – Fiber To The Last Amplifier la fibre jusqu’au dernier amplificateur – la fibre est tirĂ©e jusqu’à l’amplificateur le plus proche de l’abonnĂ© et est reliĂ©e sur un cĂąble coaxial dĂ©jĂ  existant dans l’entreprise ou l’immeuble de proximitĂ©. Elle est toutefois recommandĂ©e pour d’excellente performance de connexion sur de courtes distances. Les atouts de la fibre optique pour entreprise Toutes les connexions Internet qui passent par la fibre prĂ©sentent de nombreux avantages par rapport Ă  des connexions xDSL, pour accomplir vos tĂąches professionnelles et faire face aux enjeux du numĂ©rique. En effet, la fibre vous offre plusieurs possibilitĂ©s, par exemple La Voix sur IP successeur du RTC La visioconfĂ©rence pour faciliter une communication/ rĂ©union Ă  distance Les applications mĂ©tiers pour travailler en collaboration Le Cloud pour accĂ©der Ă  vos applications et donnĂ©es critiques Ă  tout moment ! Haute disponibilitĂ© et connectivitĂ© de rĂ©seau pour le transfert rapide des fichiers avec une vitesse allant jusqu’à 10 Gbit/s ! Pas de problĂšmes de latence et d’attĂ©nuation de signal sur de longues distances Pour bĂ©nĂ©ficier vous aussi de tous ces avantages, il suffit d’enclencher la transition numĂ©rique de votre votre Ă©ligibilitĂ© Ă  nos offres professionnelles !
MalgrĂ©cela, le cĂąble Ă  fibre optique prĂ©sente un certain nombre d’avantages par rapport au cuivre : L’attĂ©nuation est rĂ©duite lorsque la transmission par fibre optique est utilisĂ©e. Les interfĂ©rences Ă©lectromagnĂ©tiques n’affectent pas les cĂąbles Ă  fibres optiques. La rupture est moins frĂ©quente avec les connexions Ă  fibre
1CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 1 RAPPORT ET AVIS LE TRES HAUT DEBIT RĂ©alitĂ©s et perspectives en Champagne-Ardenne Rapport adoptĂ© en sĂ©ance plĂ©niĂšre Le 15 octobre 2010 2CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 2 3CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 3 Depuis une dizaine d’annĂ©es, l’économie numĂ©rique a connu des dĂ©veloppements considĂ©rables et les prochaines annĂ©es seront a priori confrontĂ©es Ă  des bouleversements tout aussi importants. L’offre et la demande s’alimentent mutuellement, et requiĂšrent des niveaux de dĂ©bit toujours plus importants pour les nouveaux usages numĂ©riques, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers. Ces changements, rapides, demandent des Ă©volutions technologiques pour ne pas dire des sauts technologiques » de plus en plus frĂ©quents. Plus largement, le haut dĂ©bit aujourd’hui et le trĂšs haut dĂ©bit dĂšs demain vont trĂšs certainement, par effet de levier, dĂ©multiplier les facteurs de croissance pour l’économie, mais Ă©galement de bien ĂȘtre pour l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. Ces ruptures technologiques, sociales et sociĂ©tales appellent de nouvelles orientations Ă  long terme dans l’action des pouvoirs publics. Pour les collectivitĂ©s, dont la rĂ©gion, il s’agit d’éviter toutes nouvelles formes d’inĂ©galitĂ©s, en particulier sociale, territoriale et Ă©conomique, qui aggraveraient la fracture numĂ©rique ». Leur action doit permettre non seulement la rĂ©sorption des inĂ©galitĂ©s d’accĂšs aux technologies numĂ©riques mais aussi contribuer Ă  la transition vers le trĂšs haut dĂ©bit, y compris dans les zones rurales les plus isolĂ©es. En ce sens, le schĂ©ma d’amĂ©nagement rĂ©gional des infrastructures numĂ©riques est l’outil qui concourt Ă  rendre l’amĂ©nagement numĂ©rique du territoire homogĂšne et Ă©quitable dans le souci d’une attractivitĂ© rĂ©gionale accrue. Ces Ă©volutions, ces nouveaux besoins technologiques et ces ruptures avec les risques sociaux, Ă©conomiques et territoriaux qu’ils comportent ont naturellement conduit le CESER Ă  s’interroger sur l’arrivĂ©e et le dĂ©ploiement, quasi inĂ©luctable, du trĂšs haut dĂ©bit et sur ces enjeux. Le rapport qui suit propose d’aborder le sujet en quatre phases. La premiĂšre est consacrĂ©e Ă  l’évolution des besoins et des techniques, en particulier pour le trĂšs haut dĂ©bit. La seconde expose les aspects rĂšglementaires et financiers. La troisiĂšme procĂšde Ă  un Ă©tat des lieux des infrastructures numĂ©riques et des projets en cours en Champagne-Ardenne et la quatriĂšme prĂ©sente les principaux enjeux Ă  relever. Ces parties prĂ©cĂšdent l’avis du CESER. À ce stade, il est utile de rappeler que ce rapport est principalement orientĂ© sur le dĂ©ploiement du trĂšs haut dĂ©bit et les solutions techniques par fibre optique. En effet, le haut dĂ©bit est dĂ©sormais accessible au plus grand nombre, 98,5% de la population, et les efforts dĂ©ployĂ©s par les acteurs publics et privĂ©s pour rĂ©sorber les derniĂšres zones blanches et grises sont en passe d’atteindre leurs objectifs Ă  moyen terme. Par ailleurs, la fibre optique est la seule technologie capable, par les avantages techniques qu’elle procure sur le long terme, de rĂ©pondre durablement aux enjeux et aux besoins de demain. Enfin, si le rapport aborde l’ensemble des solutions techniques accessibles aujourd’hui, il a semblĂ© peu pertinent aux membres du groupe de travail d’entrer dans des considĂ©rations purement techniques. 4CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 4 Composition du groupe de travail du CESER DEJARDIN Christian DUPONT JĂ©rĂŽme, PrĂ©sident du groupe GIRARDIN Christophe HEBRARD Eric KIMMEL Alain LIEBART Bernard MAHUET Martine PAILLARD Francis PREITE Fabrice ROTHIER Serge ROUSSELOT-MARCHE Élisabeth RUDENT Michel, Membre du comitĂ© de pilotage et rapporteur du groupe SUTTER Alain THOMAS Jean-Marie, Membre du comitĂ© de pilotage VUIBERT Lionel 5CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 5 Personnes auditionnĂ©es - France TĂ©lĂ©com – Orange o M. Daniel NABET, Directeur RĂ©gional, o M. Jean-Marc VIGNERON, Directeur des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, o M. Hugues MAIRE, Responsable des relations avec les collectivitĂ©s locales Ardennes et Aube. - Ville de Troyes o M. Olivier MARCHAL, Directeur de la Direction des systĂšmes d’information. - COVAGE opĂ©rateur o M. JĂ©rĂ©mie BOSSU, IngĂ©nieur d’Affaires, o M. Fabien BLAZERE, Chef de projets. - DĂ©partement de la Haute-Marne o M. Jean Luc FRESSIGNE ChargĂ© de projet numĂ©rique au conseil gĂ©nĂ©ral de la Haute-Marne. - Ville de Reims o M. Jean-Marie GEORGELIN, ChargĂ© du rĂ©seau Jupiter Ă  la ville de Reims. - L’AutoritĂ© de RĂ©gulation des Communications Electroniques et des Postes ARCEP o M. Antoine SAMBA, ChargĂ© de mission / UnitĂ© collectivitĂ©s territoriales. - Reims Habitat Champagne Ardenne o M. Philippe BRÉJARD ; Directeur Location ProximitĂ©. - Les services de la RĂ©gion Champagne-Ardenne o M. Marc DENISEAU, ChargĂ© des TIC. 6CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 6 SOMMAIRE I – L’ÉVOLUTION DES BESOINS ET DES TECHNIQUES page 7 A. L’évolution des besoins page 8 B. L’évolution des techniques page 12 C. Le TrĂšs Haut DĂ©bit comment ? page 24 II – ASPECTS REGLEMENTAIRES ET FINANCIERS page 27 A. Aspects concurrentiels et rĂ©glementaires page 28 B. Le coĂ»t du trĂšs haut dĂ©bit page 37 C. Les programmes nationaux et les financements page 40 D. Le positionnement des opĂ©rateurs page 49 III - CHAMPAGNE-ARDENNE page 53 A. L’état des lieux des infrastructures numĂ©riques page 54 B. Les projets trĂšs haut dĂ©bit des collectivitĂ©s page 57 C. Regard sur d’autres collectivitĂ©s page 64 IV - LES ENJEUX page 68 A. Enjeux sociaux et d’amĂ©nagement du territoire page 69 B. Enjeux pour le dĂ©veloppement des usages page 72 C. Enjeux concurrentiels page 72 AVIS DU CESER page 75 ANNEXES page 79 7CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 7 I – L’EVOLUTION DES BESOINS ET DES TECHNIQUES A. L’évolution des besoins B. L’évolution des techniques C. Le TrĂšs Haut DĂ©bit comment ? 8CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 8 A – L’évolution des besoins 1. Comment Ă©volue la demande en dĂ©bit ? Gordon Moore, l’un des fondateurs de la sociĂ©tĂ© Intel, avait prĂ©vu que la puissance des microprocesseurs doublerait tous les deux ans. Dans les faits, cette loi dite de Moore » s’est vĂ©rifiĂ©e et a mĂȘme Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e, puisque la puissance des microprocesseurs a doublĂ© tous les 18 mois. ConcrĂštement, ce phĂ©nomĂšne a accru significativement la puissance des ordinateurs domestiques autorisant de nouvelles applications, une meilleure dĂ©finition des images produites par les appareils photo numĂ©riques et les camĂ©ras, et d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale a impactĂ© toutes les applications de l’électronique. Ainsi, le volume des informations gĂ©nĂ©rĂ©es par ces Ă©quipements et Ă©changĂ©es via les rĂ©seaux n’a cessĂ© de croĂźtre. A contrario, le coĂ»t du matĂ©riel a suivi une tendance inverse avec une division par deux tous les deux ans. Surtout, Ă  dĂ©bit constant, le prix des Ă©quipements de transmission a Ă©tĂ© divisĂ© par 1 000 depuis 20 ans, en particulier grĂące Ă  l’émergence de la fibre optique. Ces progrĂšs techniques, combinĂ©s Ă  l’augmentation du parc des outils informatiques devenus dĂ©sormais communicants, Ă  la chute des coĂ»ts de connexion Ă  l'internet qui, indĂ©pendants du temps, rendent les connexions quasi-permanentes et au dĂ©veloppement des applications nouvelles, ont engendrĂ© une croissance continue de la demande en dĂ©bit. Si la croissance continue Ă  ce rythme, et rien ne dĂ©montre pourquoi il en serait autrement, la demande de dĂ©bit devrait atteindre les 100 Mbit/s vers 2013. Les moyens et infrastructures permettant d’offrir ce dĂ©bit devront donc ĂȘtre adaptĂ©s. Si les rĂ©seaux de transport sont progressivement remplacĂ©s par des liaisons en fibres optiques, les rĂ©seaux d’accĂšs pour le raccordement des abonnĂ©s demeurent l’un des principaux enjeux pour demain afin d’offrir le 100Mbit/s voire plus Ă  tous, ou du moins au plus grand nombre possible d’utilisateurs. Jakob Nielsen a observĂ© que de 1983 Ă  1998, la bande passante globale c'est Ă  dire le dĂ©bit total disponible pour l'ensemble des internautes a augmentĂ© de 50% par an. 2. L’offre entraĂźne la demande De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les besoins en dĂ©bit Ă©mergent Ă  mesure que les avancĂ©es techniques rendent possibles certaines nouvelles utilisations communicantes ou en complexifient d’autres. Pour autant, il n’existe pas une application particuliĂšre qui justifie Ă  elle seule une augmentation du dĂ©bit. C’est l’agrĂ©gation et le dĂ©veloppement des usages qui conduit Ă  un accroissement significatif des besoins. Traduit autrement, c’est la 9CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 9 disponibilitĂ© de nouveaux matĂ©riels, de nouvelles applications et/ou du trĂšs haut dĂ©bit qui gĂ©nĂšrent et accĂ©lĂšrent de nouveaux usages. Plus le dĂ©bit est important, plus les utilisateurs se connectent. Ainsi, 70 % des personnes ayant accĂšs au haut dĂ©bit se connectent au moins une fois par jour contre 50 % pour les autres. Comme l’écrit D. Lombard dans le village numĂ©rique mondial, Ă©merge une deuxiĂšme vie des rĂ©seaux », la relation homme/rĂ©seaux Ă©tant devenue fusionnelle. L’usager est en immersion dans le monde des TIC. Aujourd’hui, tout le monde ou presque, du moins quand les revenus disponibles le permettent, ne peut plus se passer de son portable, d’un accĂšs Ă  Internet, dĂšs le plus jeune Ăąge. Enfin, la disponibilitĂ© du trĂšs haut dĂ©bit est aussi un facteur d’innovation avec la crĂ©ation de nouveaux services, consommateurs de dĂ©bit. Toutefois, ces Ă©volutions appelleront une meilleure sĂ©curitĂ© des rĂ©seaux, une protection accrue des donnĂ©es et une qualitĂ© de service nouvelle. 3. Les tendances des applications nouvelles Avec le trĂšs haut dĂ©bit, les applications nouvelles seront multimĂ©dia et interactives avec des volumes de donnĂ©es reçus et Ă©mis en augmentation. DĂ©jĂ , les Ă©lĂ©ments multimĂ©dias ex son, vidĂ©o, TV en trois dimensions sont de plus en plus nombreux et les applications interactives se multiplient, aussi bien pour le grand public que pour les professionnels ex santĂ©, tĂ©lĂ©travail... ; le tout avec une exigence croissante en termes de rapiditĂ© et de confort d'utilisation. Autre tendance qui se dĂ©veloppe la capacitĂ© pour l’usager de se connecter dans diffĂ©rents lieux et/ou de rester connectĂ© mĂȘme pendant un dĂ©placement ex en train ; ce qui renvoie aux usages du nomadisme et de la mobilitĂ©. Pour les fournisseurs de services, l’investissement dans l’infrastructure du rĂ©seau sera d’autant plus justifiĂ© que les services donc les revenus vĂ©hiculĂ©s seront nombreux. 4. Des besoins pour les particuliers toujours plus importants et diversifiĂ©s Les besoins des particuliers sont croissants et s’expriment notamment autour de ceux liĂ©s aux loisirs, au travail, Ă  l’éducation, Ă  la santĂ© et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale Ă  la gestion de la vie courante, par exemple en contractant des achats de produits en ligne, en consultant des horaires, en rĂ©alisant des rĂ©servations, en exĂ©cutant des tĂąches liĂ©es Ă  la domotique surveillance du domicile, etc.. Globalement, c’est surtout dans le domaine des loisirs que la demande croĂźt le plus et rend crucial l’accĂšs Ă  des dĂ©bits plus importants. Par exemple, l’accĂšs simultanĂ© par les membres d’une mĂȘme famille Ă  la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique, avec des rĂ©cepteurs dont la dĂ©finition de l’image ne cesse de croĂźtre, aux divers bouquets de chaĂźnes disponibles avec l’exigence d’une qualitĂ© plus grande dans la dĂ©finition de l’image, aux vidĂ©os, aux photos, aux fichiers audio circulant entre internautes requiĂšrent des dĂ©bits de transmission supĂ©rieurs. Et l’échange de courriers Ă©lectroniques, la crĂ©ation de blogs, de tv web, et la participation Ă  des communautĂ©s d’intĂ©rĂȘts rĂ©seaux sociaux dĂ©multiplient les besoins. Outre les usages dans le cadre familial et plus gĂ©nĂ©ralement dans celui des loisirs avec les services mutltimĂ©dias et interactifs, les TIC sont aussi un outil pour l’accĂšs par exemple au savoir ou encore Ă  l’enseignement. Cela peut ĂȘtre sous une forme ludique ou plus structurĂ©e, avec entre autres les techniques d’enseignement Ă  distance ex dans le cadre des Espaces numĂ©riques de travail ou ENT. 10CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 10 En matiĂšre de besoins de santĂ©, de nouveaux outils peuvent Ă©merger, par exemple dans les services d’assistance Ă  la personne pour le maintien Ă  domicile, la tĂ©lĂ©surveillance des moins autonomes, la tĂ©lĂ©mĂ©decine ou encore la chirurgie Ă  distance. Ils autoriseront notamment un accĂšs aux services de santĂ© Ă  des populations qui en sont tenues Ă©loignĂ©es. 5. Des besoins pour toutes les activitĂ©s de l’entreprise Les besoins diffĂšrent selon la nature de l’activitĂ© mais concernent de façon gĂ©nĂ©rale l’ensemble des activitĂ©s de l’entreprise, de la production par exemple pour gĂ©rer les chaĂźnes d’approvisionnement au suivi des commandes en passant par la conception des produits par exemple dans l’automobile ou encore la commercialisation. Le trĂšs haut dĂ©bit est aussi trĂšs utile pour les entreprises qui traitent des fichiers trĂšs volumineux ex graphiques, images 3D, par exemple dans la communication, la sauvegarde des donnĂ©es par externalisation, l’archivage ou encore le Cloud computingou l’infonuagique, c'est-Ă -dire la dĂ©portation sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisĂ©s sur le poste utilisateur. Pour les entreprises, le trĂšs haut dĂ©bit est donc incontestablement une source de productivitĂ© et de compĂ©titivitĂ© avec, notamment - Le dĂ©veloppement d’applications trĂšs consommatrices en bande passante dans les domaines de la CAO conception assistĂ©e par ordinateur, de la visioconfĂ©rence en mode travail collaboratif, et des applications en mode SaaS Software as a Service c’est-Ă -dire hĂ©bergĂ©es Ă  l’extĂ©rieur de l’entreprise ; - La sĂ©curitĂ© avec les applications de stockage en rĂ©seaux Cloud Computing ; - La transformation des processus de gestion de la relation client ex grande distribution, banques, assurances, santĂ©, etc. par un nouveau canal l’image. Par exemple, l’ajout d’images animĂ©es et de vidĂ©os apporte au commerce en ligne la capacitĂ© de s’approcher des modes de vente en boutique grĂące Ă  des vidĂ©os de prĂ©sentation de l’article et des conseils. Ce sont ces nouveaux modes de communication et les nouvelles conditions de travail qui en dĂ©coulent qui permettent aux entreprises d’accroĂźtre leur compĂ©titivitĂ© ex performance des Ă©quipes par un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  l’information, efficacitĂ© accrue des process, optimisation des dĂ©placements
. Aujourd’hui et encore plus demain, la possibilitĂ© de communiquer et d’échanger quasiment en temps rĂ©el avec clients et fournisseurs est un enjeu Ă©conomique majeur. D’ailleurs, l’accĂšs au trĂšs haut dĂ©bit conditionne de plus en plus l’installation des entreprises sur un territoire. Les TIC permettent de s’affranchir des distances et facilitent les relations commerciales avec le monde entier. Pour les salariĂ©s, c’est la possibilitĂ© de ne plus se rendre physiquement dans l’entreprise mais aussi d’ĂȘtre opĂ©rationnels et joignables tĂ©lĂ©travail, vidĂ©oconfĂ©rences en quasi-permanence. Pour les entreprises, ce sont des investissements en locaux en moins, mais aussi des dĂ©placements moins nombreux. Plus gĂ©nĂ©ralement, elles peuvent rĂ©organiser en consĂ©quence leur façon de travailler. Toutefois, si ces technologiques facilitent la vie professionnelle, elles peuvent, dans certains cas, occasionner une souffrance au travail ex stress. 11CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 11 6. Pour les collectivitĂ©s et les services publics se rapprocher du public Les collectivitĂ©s comme l’État et ses services dĂ©concentrĂ©s ex DREAL, PrĂ©fectures diffusent de plus en plus d’informations sur leurs portails respectifs et rendent possible l’accomplissement par voie Ă©lectronique, de dĂ©marches administratives ex copies d’état civil, formalitĂ©s de sĂ©curitĂ© sociale, dĂ©clarations et paiements de l’impĂŽt. Outre ces formalitĂ©s Ă  l’attention du grand public, les collectivitĂ©s territoriales utilisent les supports de tĂ©lĂ©communication Ă©lectronique pour leur gestion interne par exemple dans le cadre de la passation de marchĂ©s publics dĂ©matĂ©rialisation. De leur cĂŽtĂ©, de nombreux Ă©tablissements publics, par exemple les hĂŽpitaux, optimisent leur gestion, leur organisation de travail ou encore l’accueil des patients grĂące aux nouvelles technologies. Pour les Ă©tablissements d’enseignement et de recherche qui travaillent en commun sur des projets, ces techniques de communication sont essentielles. SynthĂšse L’évolution des techniques L'Ă©volution matĂ©rielle des terminaux PC et serveur autorise parallĂšlement une Ă©volution logicielle qui amĂ©liore le confort d'utilisation mais implique un Ă©change plus important de donnĂ©es et induit une nĂ©cessitĂ© d'augmentation des dĂ©bits tant en upload qu'en download. C'est ainsi que l'ancien Haut dĂ©bit devient le bas dĂ©bit du TrĂšs Haut-dĂ©bit. Dans le mĂȘme temps la chute des coĂ»ts de connexion, qui s'exonĂšrent dĂ©sormais du temps, induit une habitude journaliĂšre qui invalide la technique d'attribution d'adresse IP en fonction de la demande et fait chuter le dĂ©bit thĂ©oriquement disponible. L’évolution des usages L'Ă©volution des techniques et donc des dĂ©bits ADSL combinĂ©es aux Ă©volutions matĂ©rielles ont fait apparaĂźtre d'autres usages consommateurs Ă©galement de dĂ©bit domotiques, e-administration, robotiques radars, infonuagique, triple play, etc. Cependant, l'amĂ©lioration de ces techniques d'Ă©change de donnĂ©es via la paire de cuivre ligne tĂ©lĂ©phonique existante atteint sa limite de sorte que toute Ă©volution future n'est plus Ă  mĂȘme de confĂ©rer un avantage concurrentiel important coĂ»t de mise en Ɠuvre/dĂ©bit ni mĂȘme une rĂ©serve suffisante de dĂ©bit au regard de l'explosion prĂ©visible des usages. Il est donc nĂ©cessaire de disposer rapidement d'un support stable, durable, non influençable capable de vĂ©hiculer un signal autorisant un saut important en dĂ©bit que l'on pourra accroĂźtre dans le temps en perfectionnant le couple Ă©metteur-rĂ©cepteur Ă  la maniĂšre de ce que l'on a pu faire avec la paire de cuivre. 12CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 12 B - L’évolution des techniques 1. Les technologies a. L’architecture du rĂ©seau SchĂ©matiquement, l’architecture du rĂ©seau Internet peut se dĂ©composer en trois niveaux hiĂ©rarchiques le transport les dorsales, la collecte et la desserte la boucle locale. - Les dorsales permettent l’acheminement des donnĂ©es entre les pays et entre les grandes agglomĂ©rations. Ces rĂ©seaux, installĂ©s au fond des ocĂ©ans et sur les continents sont constituĂ©s majoritairement de cĂąbles en fibre optique, afin de vĂ©hiculer des dĂ©bits considĂ©rables sur de longues distances. Les opĂ©rateurs ont d’ailleurs investi massivement dans l’infrastructure pour faire face Ă  l’explosion des besoins. Exemple d’un rĂ©seau de collecte national - Les rĂ©seaux de collecte nationaux relient les boucles locales Ă  des points du ou des rĂ©seaux de transport et se caractĂ©risent gĂ©nĂ©ralement par du trĂšs haut dĂ©bit. Globalement, les rĂ©seaux de collecte desservent les agglomĂ©rations, les intercommunalitĂ©s et/ou les communes. - Enfin, la desserte, Ă©galement appelĂ©e boucle locale, assure l’interconnexion entre le rĂ©seau de collecte et l’utilisateur final. Source ARCEP b. L’évolution des techniques Actuellement, en France, environ 95% des abonnĂ©s sont desservis par l’ADSL grĂące au dĂ©groupage qui a permis aux opĂ©rateurs alternatifs d’accĂ©der Ă  la boucle locale de France TĂ©lĂ©com et de la louer pour offrir leurs services. De maniĂšre complĂ©mentaire, les technologies sans fil pallient l’absence de desserte ADSL sur un territoire et permettent une adaptation en fonction des contraintes des territoires. 13CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 13 c. La technologie xDSL Cette technologie utilise une ligne tĂ©lĂ©phonique en cuivre pour diffuser les informations numĂ©riques. Elle a pu se dĂ©velopper rapidement en raison de son coĂ»t rĂ©duit car elle prend appui sur le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique existant. ConcrĂštement, le dĂ©ploiement du xDSL nĂ©cessite la mise en place au niveau du rĂ©partiteur tĂ©lĂ©phonique – ou NƓud de Raccordement Ă  l’AbonnĂ© NRA - d’un DSLAM, appareil assurant une fonction de multiplexage. Il existe plusieurs techniques xDSL - l’ADSL. C’est la technologie la plus rĂ©pandue en France. Si elle offre des performances satisfaisantes pour une utilisation grand public, elle a aussi des inconvĂ©nients une portĂ©e maximale d’environ 5 km plus l’utilisateur est Ă©loignĂ© du NRA, plus la force et la qualitĂ© du signal se dĂ©gradent et un dĂ©bit limitĂ© Ă  8 Mbit/s et asymĂ©trique le dĂ©bit descendant rĂ©ception est supĂ©rieur au dĂ©bit remontant envoi ; Par exemple un dĂ©bit descendant de 512kbit/s et remontant de 128kbit/s ; - le SDSL. Il permet un dĂ©bit symĂ©trique mais sur une distance plus rĂ©duite que l’ADSL, environ 2 km ; - l’ADSL2+. Cette technologie se caractĂ©rise par l’utilisation d’une bande de frĂ©quence Ă©largie qui permet l’augmentation du dĂ©bit jusqu’à 20 Mbit/s environ. Toutefois, cette technologie Ă  une portĂ©e limitĂ©e Ă  3 km ; - le VDSL. C’est la technologie la plus rapide des xDSL. Elle permet des dĂ©bits jusqu’à 50 Mbit/s, mais comme pour les autres, uniquement sur des lignes trĂšs courtes, moins de 1,5 km. En conclusion, le principal inconvĂ©nient des techniques xDSL rĂ©side dans l’attĂ©nuation du signal Ă©lectrique, limitant Ă  quelques kilomĂštres les zones de rĂ©ception optimale. Au-delĂ  de quelques kilomĂštres, la faiblesse des dĂ©bits ne permet pas d’avoir un service de qualitĂ©. Leur accĂšs est mĂȘme parfois impossible. Cependant, il existe des solutions pour limiter cette contrainte, par exemple avec l’utilisation de plusieurs lignes tĂ©lĂ©phoniques parallĂšles, l’équipement ou l’ajout de sous-rĂ©partiteurs, entre le rĂ©partiteur existant et les abonnĂ©s afin d’accroĂźtre la qualitĂ© de signal et donc le dĂ©bit. Les dĂ©bits avec les technologies ADSL et VDSL Source Sycabel 14CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 14 d. Le WiFi et le WiMax Les diffĂ©rentes techniques radios sont limitĂ©es dans leur utilisation. Tout d’abord le nombre de frĂ©quences radio disponibles est restreint, leur utilisation est soumise Ă  des contraintes physiques incontournables, et surtout, le dĂ©bit, dĂ©jĂ  plus faible, est Ă©galement partagĂ© entre les utilisateurs. Ex si la capacitĂ© d’un Ă©metteur WiMax est de 25 Mbit/s et si 10 abonnĂ©s sont raccordĂ©s, chaque abonnĂ© dispose d’un dĂ©bit thĂ©orique de 2,5 Mbit/s. - WiFi. Cette technologie se caractĂ©rise par la transmission de donnĂ©es haut-dĂ©bit par ondes radio. Les zones couvertes sont de l’ordre de quelques dizaines de mĂštres avec des dĂ©bits jusqu’à 25 Mbit/s. Le WiFi s’adresse avant tout au marchĂ© des particuliers et des petites entreprises. Compte tenu de ses faibles coĂ»ts de dĂ©ploiement, cette technologie peut convenir Ă  la desserte en milieu rural. Cependant, c’est une technologie dont les perspectives d’évolution restent limitĂ©es. - WiMax. Elle permet de couvrir des zones plus importantes que le WiFi, de l’ordre de plusieurs kilomĂštres, grĂące Ă  une liaison point-multipoint. ConcrĂštement, un Ă©metteur c'est-Ă -dire une antenne avec une liaison trĂšs haut dĂ©bit, placĂ©e sur un point haut diffuse un signal de quelques dizaines de Mbit/s que se partagent les utilisateurs finaux. A noter que cette technologie nĂ©cessite de disposer d’une licence pour utiliser les bandes de frĂ©quences elle est dĂ©livrĂ©e par l’ARCEP. - Le WiMix. C'est une technologie sans fil hybride point Ă  multipoints. GrĂące Ă  l’utilisation de bandes de frĂ©quences libres 2,4 GHz, l’utilisation d’une modulation particuliĂšre permet d’atteindre des dĂ©bits de plusieurs Mbit/s sur quelques kilomĂštres. e. Les Courants Porteurs en Ligne CPL Cette technologie, qui utilise le rĂ©seau Ă©lectrique, est actuellement peu exploitĂ©e, en raison de nombreuses contraintes techniques. Comme pour les techniques radios, il s’agit toujours d’un dĂ©bit partagĂ© entre les utilisateurs et limitĂ© par les caractĂ©ristiques propres des lignes d’énergie du rĂ©seau Ă©lectrique. Elles n’ont pas Ă©tĂ© conçues pour assurer des tĂ©lĂ©communications et leur structure provoque un rayonnement Ă  haute frĂ©quence prĂ©judiciable Ă  la bonne utilisation du domaine des frĂ©quences radioĂ©lectriques pour les tĂ©lĂ©communications. Enfin, leur dĂ©ploiement nĂ©cessite d’intervenir sur le rĂ©seau Ă©lectrique pour injecter et extraire les informations. Le dĂ©bit maximum qui peut ĂȘtre atteint est proche de 10 Mbit/s. f. Le Mobile les technologies 3G, 4G et LTE - Le rĂ©seau GSM et l’UMTS ou 2G et 3G. La norme GSM technologie de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration / 2G autorise un dĂ©bit maximal de 9,6 Kbit/s. Elle permet de transmettre la voix ainsi que des donnĂ©es numĂ©riques mais en faible volume ex SMS et MMS. L’UMTS technologie de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration / 3G, offre des dĂ©bits jusqu’à 384 Kbit/s dans les zones urbaines et permet le transfert de contenu multimĂ©dia images, sons et vidĂ©os. Aujourd’hui, de nouveaux services comme la visiophonie ou la tĂ©lĂ©vision mobile sont accessibles grĂące Ă  cette technologie. L’évolution vers le 3G+ normes HSDPA offrira des performances encore supĂ©rieures. Toutefois, ces technologies ne permettent par un accĂšs au trĂšs haut dĂ©bit. - Le LTE. Le LTE 4G est une Ă©volution de l’UMTS. Le dĂ©bit thĂ©orique peut atteindre 20 Mbit/s. Mais il est Ă©galement partagĂ© entre tous les utilisateurs sur une mĂȘme zone. Cette technologie sera disponible d’ici 2012 en Europe. 15CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 15 g. Le dividende numĂ©rique » L’arrĂȘt complet de la tĂ©lĂ©vision analogique terrestre remplacĂ©e par la TNT rend disponible des frĂ©quences, en particulier dans la bande UHF qui offre des conditions optimales de propagation notamment Ă  l’intĂ©rieur des bĂątiments. Cette ressource dĂ©gagĂ©e est appelĂ©e dividende numĂ©rique ». Elle pourra ĂȘtre partagĂ©e entre les services numĂ©riques terrestres audiovisuels et les nouveaux services de communication Ă©lectronique. En parallĂšle, les radiocommunications mobiles et fixes sont en plein essor et les besoins croissants de dĂ©bit, de trafic et de couverture se traduisent par des besoins proportionnels de frĂ©quences. Actuellement, le volume de trafic est deux fois plus important qu’en 2000 et le doublement est attendu d’ici les cinq prochaines annĂ©es. NĂ©anmoins, cette forte croissance de l’usage du mobile se confirmera si les utilisateurs sont assurĂ©s de pouvoir accĂ©der Ă  ces services Ă  l’intĂ©rieur des bĂątiments, que ce soit Ă  leur domicile, dans les lieux qu’ils frĂ©quentent ou dans les moyens de transport qu’ils utilisent. Techniquement, la couverture Ă  l’intĂ©rieur des bĂątiments est d’autant plus facile Ă  assurer qu’on utilise des frĂ©quences basses, en dessous de 1 GHz. Or, ce sont d’abord la radio puis la tĂ©lĂ©vision qui, historiquement, ont utilisĂ© ces frĂ©quences. A contrario, les communications mobiles grand public utilisent des frĂ©quences Ă©levĂ©es le GSM utilise la bande 900 MHz puis 1,8 GHz, l’UMTS la bande 2GHz avec des possibilitĂ©s Ă  2,5 GHz. Mais cette montĂ©e en frĂ©quences, avec le dĂ©veloppement du marchĂ© et l’augmentation du dĂ©bit offert au client, atteint aujourd’hui ses limites, d’autant que la demande exige des dĂ©bits toujours plus Ă©levĂ©. Pour assurer une bonne couverture du territoire, les opĂ©rateurs GSM exploitent un rĂ©seau constituĂ© de plus de 15 000 stations de base. Il en rĂ©sulte des coĂ»ts Ă©conomiques croissants et des difficultĂ©s grandissantes pour couvrir les zones blanches. Ainsi, les services mobiles, 3G et au-delĂ  4G, etc., ont donc besoin d’accĂ©der aux bandes basses UHF qui Ă©taient utilisĂ©es par la tĂ©lĂ©vision, le fameux dividende numĂ©rique » pour amĂ©liorer les couvertures radio indoor » et pour assurer la couverture de zones peu denses dans des conditions technico-Ă©conomiques favorables. h. Le CĂąble et la norme DOCSIS - Le cĂąble Dans cette technologie, c'est le nombre de foyers raccordĂ©s par un cĂąble coaxial et dĂ©pendant du dernier nƓud optique qui dĂ©termine le dĂ©bit dont va pouvoir bĂ©nĂ©ficier l'abonnĂ©. Il s’agit donc pour les cĂąblo- opĂ©rateurs de faire avancer la fibre optique au plus prĂšs de leurs abonnĂ©s. Ainsi, si la fibre optique court jusqu'au dernier amplificateur, on parlera de FTTx ou encore de FTTLA. Si elle va jusqu'au pied des immeubles, on parlera de FTTB. - Le DOCSIS Initialement, les rĂ©seaux cĂąbles Ă©taient dĂ©diĂ©s Ă  la diffusion de contenus audiovisuels. Puis, dans les annĂ©es 90, ils ont Ă©tĂ© adaptĂ©s afin de fournir des services de communications Ă©lectroniques. La norme des modems-cĂąble a Ă©tĂ© Ă©tablie sous le sigle DOCSIS Data Over Cable Service Interoperability Specification. Ainsi, les cĂąblo-opĂ©rateurs qui souhaitent dĂ©livrer plus de 50 Mbit/s pour leurs abonnĂ©s peuvent dĂ©sormais dĂ©ployer la norme DOCSIS ConcrĂštement, cette norme permet l’utilisation simultanĂ©e de plusieurs canaux, ce qui augmente la capacitĂ© en termes de dĂ©bit avec une capacitĂ© maximale de 160 Mbit/s en voie 16CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 16 descendante et de 120 Mbit/s en voie montante. Le principal avantage pour l'opĂ©rateur est de ne pas dĂ©ployer de la fibre Ă  l'intĂ©rieur des immeubles. NĂ©anmoins, cette solution, intermĂ©diaire par rapport Ă  la FTTH fibre optique jusqu’à l’abonnĂ©, ne pourra sans doute pas supporter une nouvelle montĂ©e en dĂ©bit suffisante Ă  moyen terme, susceptible de garantir son avance concurrentielle, contrairement Ă  la FTTH qui apparaĂźt comme la solution la plus pĂ©renne. i. Le Satellite Cette technologie permet de relier par radio deux points distants de plusieurs centaines de kilomĂštres. Sur de vastes zones peu denses, notamment pour les territoires les plus isolĂ©s, elle peut se rĂ©vĂ©ler une technologie adaptĂ©e. Cependant, les dĂ©bits sont Ă©galement limitĂ©s car partagĂ©s entre un nombre importants d’utilisateurs situĂ©s sur une vaste zone et le dĂ©lai entre l’envoi et la rĂ©ception reste Ă©levĂ© latence. Pour l’usager, le coĂ»t pour s’équiper d’un kit satellitaire demeure important et l’abonnement est fonction du volume de donnĂ©es Ă©changĂ©es ex environ 30 euros/mois pour 1 Ă  3 gigas de donnĂ©es Ă©changĂ©es et 100 euros/mois en illimitĂ© avec des dĂ©bits compris entre 1Mbit/s et 4Mbit/s. A l’avenir, cette technologie pourrait Ă©voluer. Des opĂ©rateurs se sont engagĂ©s pour proposer de nouvelles offres avec des dĂ©bits Ă©quivalents Ă  ceux de l’ADSL. j. La Fibre optique FTTx Cette technologie permet le transport de l’information sous forme de lumiĂšre dans un fil de verre sur de trĂšs longues distances et avec des dĂ©bits nettement supĂ©rieurs aux autres technologies > Ă  100 Mbit/s, notamment xDSL. Surtout, c’est une technologie Ă©volutive, les limites de la fibre n’ont pour l’instant pas encore Ă©tĂ© atteintes. La fibre optique permet Ă©galement le multiplexage, c’est-Ă -dire le partage de chaque fibre sans altĂ©rer les capacitĂ©s. Les usages qui sont faits de la fibre optique, suivant sa proximitĂ© de l’usager, est divisĂ©e en quatre grandes catĂ©gories qui se distinguent par la rĂ©partition entre fibre optique et cĂąble de cuivre - DĂ©groupage La fibre optique assure la liaison jusqu’au rĂ©partiteur NRA. Ensuite la liaison jusqu’à l’abonnĂ© est assurĂ©e par la paire de cuivre. Le dĂ©bit maximum peut atteindre 25 Mbits/s ; - FTTC Fiber to the cabinet La fibre optique court jusqu’au sous- rĂ©partiteur. Puis la paire de cuivre assure la liaison du sous- rĂ©partiteur Ă  l’abonnĂ©. Le dĂ©bit monte alors Ă  40 Mbits/s; - FTTB Fiber to the building La fibre optique arrive jusqu’au point de concentration, c'est-Ă - dire au pied de l’immeuble. La liaison depuis ce point jusqu’à l’abonnĂ© peut ĂȘtre assurĂ©e par de la paire de cuivre ou du cĂąble coaxial. Le dĂ©bit peut atteindre les 100 Mbits/s ; - FTTH Fiber to the home La fibre optique va chez l’abonnĂ©. Dans ce, cas, les perspectives de dĂ©bits sont considĂ©rables > Ă  100 Mbits/s et mĂȘme 1 Gbit/s voire plus. Source ARCEP 17CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 17 Ainsi, la fibre optique rend possible de nouvelles applications comme la vidĂ©o en haute dĂ©finition dans le cadre du dĂ©veloppement du rĂ©seau Ă  trĂšs haut dĂ©bit. Cependant, le dĂ©ploiement des rĂ©seaux de fibre optique au plus prĂšs des abonnĂ©s reprĂ©sente un coĂ»t financier significatif. A l’échelle du territoire français, on Ă©voque le chiffre d’au moins 30 milliards d’euros. Il est principalement dĂ» au coĂ»t du gĂ©nie civil avec le creusement des tranchĂ©es nĂ©cessaires Ă  la pose des fibres optiques. Celui-ci pourrait reprĂ©senter jusqu’à 80 % de l’investissement global. k. L’accĂšs Ă  la sous boucle Trois solutions techniques sont possibles. - Bi-injection Elle consiste en l’injection de signaux DSL indiffĂ©remment Ă  la boucle situation actuelle et Ă  la sous-boucle. Techniquement, cette solution appelle de nombreux travaux pour permettre que les outils actuellement utilisĂ©s par les opĂ©rateurs clients des offres de dĂ©groupage de France TĂ©lĂ©com soient disponibles avec les mĂȘmes fonctionnalitĂ©s. Source ARCEP - DĂ©port de signaux Elle consiste Ă  multiplexer les signaux DSL en sortie de NRA, puis de les transporter par fibres optiques jusqu’à la hauteur du sous-rĂ©partiteur puis, aprĂšs les avoir dĂ©multiplexĂ©s, de les injecter sur les paires de cuivre desservant les abonnĂ©s. Techniquement, cette solution requiert des modifications marginales sur l’ensemble des outils dont disposent actuellement les opĂ©rateurs pour proposer des accĂšs haut dĂ©bit par xDSL sur leurs propres infrastructures. Source ARCEP 18CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 18 - CrĂ©ation d’un nouveau rĂ©partiteur Ă  la hauteur du sous-rĂ©partiteur La boucle locale cuivre est dĂ©viĂ©e pour recevoir l’injection des signaux DSL des opĂ©rateurs dĂ©groupeurs dĂ©sormais systĂ©matiquement implantĂ©s dans ce nouveau rĂ©partiteur. Le commutateur tĂ©lĂ©phonique demeure localisĂ© au rĂ©partiteur. Techniquement, cette solution conduit Ă  crĂ©er un nouveau rĂ©partiteur. Cela prĂ©sente un avantage, les outils de commande et d’éligibilitĂ© de France TĂ©lĂ©com sont dĂ©jĂ  adaptĂ©s au cas de rĂ©amĂ©nagement de la boucle locale pour la montĂ©e en dĂ©bit. En revanche, dĂšs lors que France TĂ©lĂ©com procĂšde Ă  un rĂ©amĂ©nagement de son rĂ©seau, l’ensemble des opĂ©rateurs de dĂ©groupage doivent s’installer au nouveau rĂ©partiteur, ce qui demande des moyens importants pour l’ensemble des opĂ©rateurs. Source ARCEP 2. Les avantages et inconvĂ©nients de chaque technologie Le rĂ©seau internet est structurĂ© en diffĂ©rents niveaux transport pays, continents, collecte rĂ©gions, dĂ©partements, desserte villes, quartiers et chaque niveau Ă  ses propres besoins. Si le rĂ©seau de transport a besoin de peu de ramifications et de capillaritĂ©, inversement, le rĂ©seau de desserte doit ĂȘtre trĂšs fin afin d'atteindre le maximum d'abonnĂ©s. Pour les usagers, les besoins sont Ă©galement diffĂ©rents selon leurs situations. Certains ont besoin d'un dĂ©bit trĂšs Ă©levĂ©, d'autres ont besoin d'une connexion symĂ©trique, d'autres encore privilĂ©gient le coĂ»t de l'abonnement. Cependant, comme cela a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment vu, les usages vont entraĂźner trĂšs rapidement un alignement vers le haut du besoin minimal en dĂ©bit, tendant vers le symĂ©trique, bien au delĂ  du bas dĂ©bit actuel du haut dĂ©bit 512 Kbit/s. Pour un opĂ©rateur, les caractĂ©ristiques d'un territoire sont un paramĂštre dĂ©terminant. Par exemple, l’espace Ă  desservir est-il urbain ou rural ? Quelle est sa densitĂ© de population ? L’urbanisation est-elle diffuse ou concentrĂ©e ? Quelle est la gĂ©ographie du terrain dans le cas de la mise en place d'un rĂ©seau hertzien ex prĂ©sence d'obstacles, de points hauts ? Comment et peut-on rĂ©utiliser les rĂ©seaux existants ex le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique, des fourreaux prĂ©existants pour la pose de fibres optiques, etc.. Les situations sont donc trĂšs variĂ©es, suivant les besoins actuels de la population et les spĂ©cificitĂ©s du territoire Ă  desservir. Pour rĂ©pondre Ă  ces divers besoins, plusieurs technologies sont aujourd’hui thĂ©oriquement possibles. Chacune est caractĂ©risĂ©e notamment par des performances, un coĂ»t et des atouts techniques. Mais certaines risquent cependant de se rĂ©vĂ©ler trĂšs rapidement obsolĂštes car incapables d’offrir de nouveaux sauts significatifs en dĂ©bits pour rĂ©pondre Ă  un bond prĂ©visible des usages. Les tableaux ci-aprĂšs en reprennent les principales caractĂ©ristiques. 19CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 19 Avantages et inconvĂ©nients de chaque technologie Source CETE Ouest CaractĂ©ristiques techniques de chaque technologie selon l’application Source Sycabel 20CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 20 3. La fibre optique une technologie Ă©volutive Parmi toutes les technologies disponibles, seule la fibre optique offre des caractĂ©ristiques et des avantages qui lui sont propres. Tout d’abord, elle permet et permettra, grĂące au dĂ©ploiement progressif d’un rĂ©seau optique jusqu’au plus prĂšs de l’utilisateur, d’acheminer de maniĂšre pĂ©renne et fiable des applications, services et usages numĂ©riques offerts par le trĂšs haut dĂ©bit d’aujourd’hui et surtout de demain. Sur le long terme, on peut raisonnablement tabler sur une augmentation des performances du couple Ă©metteur-rĂ©cepteur Ă  l’image de ce qui s’est fait sur la paire de cuivre. Par ailleurs, les cĂąbles optiques sont insensibles aux alĂ©as environnementaux et ne produisent aucun effet nuisible sur l’environnement ex absence de pollution Ă©lectromagnĂ©tique ou chimique. Enfin, Ă©conomiquement parlant, les infrastructures en fibres optiques sont plus compĂ©titives que les solutions sur support cuivre. Toutefois, si le coĂ»t de dĂ©ploiement est encore important en raison des travaux de gĂ©nie civil, l’élaboration puis la mise en Ɠuvre des schĂ©mas directeurs pour le dĂ©ploiement du trĂšs haut dĂ©bit permettront sans doute de mieux apprĂ©cier et anticiper les interventions sur le rĂ©seau et donc les coĂ»ts. SynthĂšse Pourquoi la fibre optique ? Les propriĂ©tĂ©s de la fibre optique procurent une avancĂ©e technologique trĂšs nettement supĂ©rieure aux technologies existantes sur paire de cuivre DSL et aux technologies alternatives comme le WiFi, le WiMax ou le satellite. Si ces derniĂšres technologies partagent le dĂ©bit entre les utilisateurs plus ceux-ci sont nombreux, moins le dĂ©bit est Ă©levĂ©, le saut considĂ©rable en dĂ©bit final engendrĂ© par la fibre optique dĂ©bit symĂ©trique, supĂ©rieur de 4 Ă 10 fois par rapport aux dĂ©bits DSL actuels, Ă©volutif les dĂ©bits atteints Ă  ce jour – on compte en tĂ©rabits ou millions de bits – n’exploitent pas au maximum ses capacitĂ©s, et par ailleurs quasiment sans attĂ©nuation placent tant l’utilisateur final que l’opĂ©rateur dans une position autorisant, sans restriction et pour de nombreuses annĂ©es, le dĂ©veloppement de nombreux et nouveaux usages. TrĂšs clairement, les avantages de la fibre optique sont nombreux - Sur une grande distance, la perte de signal est bien plus faible que lors d'une transmission Ă©lectrique dans un conducteur mĂ©tallique ; - Les vitesses de transmission sont trĂšs Ă©levĂ©es les dĂ©bits vont jusqu’à 100 Mbit/s en standard et 1 Gbit/s sur mesure ou Ă  la demande ; - La technique du multiplexage permet de dĂ©multiplier la capacitĂ© de la fibre optique on peut faire passer des infos diffĂ©rentes dans les tuyaux son, image, vidĂ©o, etc. ; - Le poids au mĂštre est faible cela permet de rĂ©duire le poids qu'exercent les installations complexes dans les bĂątiments ; - La fibre est stable et insensible aux interfĂ©rences extĂ©rieures ex proximitĂ© d'un cĂąble Ă  haute tension ; - Elle n’émet pas d’ondes ; - Il n’y a pas d'Ă©chauffement Ă  contrario, Ă  haute frĂ©quence, le cuivre chauffe, il faut le refroidir pour obtenir des dĂ©bits trĂšs Ă©levĂ©s ; - Elle est trĂšs sĂ»re avec une Ă©tanchĂ©itĂ© totale des flux en cƓur de rĂ©seau ; - Sa longĂ©vitĂ© se compte en dizaine d’annĂ©es ; - MalgrĂ© la constance du prix du gĂ©nie civil, les coĂ»ts d’achats sont en baisse. 21CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 21 4. L’état des lieux de la couverture du territoire national a. Le haut dĂ©bit - La couverture en xDSL 98,5% de la population Ă©ligibles au haut dĂ©bit Au cours de l’annĂ©e 2007 s’est achevĂ© l’équipement en DSL de l’ensemble des centraux tĂ©lĂ©phoniques, c’est-Ă - dire des 13 560 NRA NƓuds de Raccordement d’AbonnĂ©s. Ainsi, toutes les lignes tĂ©lĂ©phoniques sont donc thĂ©oriquement raccordables en xDSL haut dĂ©bit. Cependant, la longueur de certaines lignes tĂ©lĂ©phoniques ne permet pas de supporter des services haut dĂ©bit. Par consĂ©quent, le taux d’éligibilitĂ© rĂ©elle de la population française en haut dĂ©bit est d’environ 98,5% contre 90% dĂ©but 2006 et 80% dĂ©but 2005. Les 1,5% restants correspondant aux zones dites blanches », soit tout de mĂȘme 450 000 lignes dont 310 000 lignes en raison de la longueur de la ligne, selon France TĂ©lĂ©com. Il convient d’ajouter que prĂšs de 1,5 million de foyers en habitat collectif en 2009 sont raccordĂ©s au service antenne par cĂąble avec le principal opĂ©rateur, NumĂ©ricĂąble. - Le dĂ©groupage 80% de la population couverte ParallĂšlement Ă  l’équipement des rĂ©partiteurs en DSL, France TĂ©lĂ©com a investi dans son rĂ©seau de collecte, avec le raccordement de 10 700 rĂ©partiteurs en fibre optique Ă  la fin de l’annĂ©e 2009. Cela a permis aux utilisateurs de bĂ©nĂ©ficier d’un meilleur dĂ©bit. Les opĂ©rateurs alternatifs ont Ă©galement investi dans les rĂ©seaux de collecte, pour relier les Ă©quipements actifs installĂ©s dans les rĂ©partiteurs de France TĂ©lĂ©com dans le cadre du dĂ©groupage. Ainsi, au 31 mars 2010, 4 839 rĂ©partiteurs Ă©taient dĂ©groupĂ©s par au moins un opĂ©rateur alternatif. Le taux de couverture du dĂ©groupage s’établit dĂ©sormais Ă  80% de la population. Source ARCEP b. Le trĂšs haut dĂ©bit Les principaux opĂ©rateurs ont engagĂ© des dĂ©ploiements de la fibre sur la partie dite horizontale », principalement situĂ©e sur le domaine public. Ils empruntent essentiellement des infrastructures de gĂ©nie civil existantes ex fourreaux et chambres mis en place par France TĂ©lĂ©com ou par les collectivitĂ©s territoriales, mais aussi Ă©gouts visitables, et complĂštent leurs rĂ©seaux de collecte par le dĂ©ploiement de fibres Ă  la maille de la boucle locale pour s’approcher au plus prĂšs des abonnĂ©s. En effet, l’essentiel des dĂ©ploiements par les opĂ©rateurs ne s’effectue pas avec des nouvelles infrastructures de gĂ©nie civil, Ă©tant donnĂ© leur coĂ»t prohibitif, mais dans des infrastructures existantes. À quelques exceptions 22CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 22 prĂšs, comme l’utilisation d’égouts ex Paris et dans certains quartiers de Lyon et Marseille, les dĂ©ploiements empruntent des conduites et des chambres dĂ©diĂ©es aux rĂ©seaux de communications Ă©lectroniques, c’est-Ă -dire principalement les infrastructures de gĂ©nie civil de France TĂ©lĂ©com. À la fin du 1er trimestre 2010, l’ensemble du gĂ©nie civil louĂ© Ă  France TĂ©lĂ©com par les opĂ©rateurs alternatifs reprĂ©sentait environ 910 kilomĂštres selon l’ARCEP. Pour accĂ©der Ă  ce gĂ©nie civil c'est-Ă -dire aux infrastructures de France TĂ©lĂ©com, les opĂ©rateurs disposent notamment d’une offre de gros dĂ©diĂ©e proposĂ©e par France TĂ©lĂ©com, publiĂ©e Ă  l’étĂ© 2008, en application des obligations posĂ©es par la dĂ©cision n°2008-0835 de l’ARCEP. Cette offre permet aux opĂ©rateurs de dĂ©ployer leurs propres rĂ©seaux de fibre optique jusqu’à l’abonnĂ©. Aujourd’hui, une quarantaine d’agglomĂ©rations sont concernĂ©es par ces dĂ©ploiements, notamment en petite couronne de la rĂ©gion parisienne, Ă  Lyon, Villeurbanne, Marseille, Nice, Montpellier, Lille et Grenoble. Au total, l’ARCEP estime que plus de 4,5 millions de logements se situent Ă  proximitĂ© d’un rĂ©seau en fibre optique au 31 mars 2010. Voir carte ci-contre. Plus prĂ©cisĂ©ment, le nombre total d’immeubles Ă©quipĂ©s en fibre optique jusqu’à l’abonnĂ© FTTH et raccordĂ©s au rĂ©seau d’au moins un opĂ©rateur s’élĂšve Ă  41 000 au 31 mars 2010 + 2,5% par rapport au 31 dĂ©cembre 2009. Environ 860 000 logements se situent dans ces immeubles et sont Ă©ligibles aux offres trĂšs haut dĂ©bit en fibre optique jusqu’à l’abonnĂ©. + 8,6% par rapport au 31 dĂ©cembre 2009. Pour le dĂ©ploiement des rĂ©seaux dont la partie terminale est en cĂąble coaxial FTTLA, NumĂ©ricĂąble procĂšde depuis 2008 Ă  la rĂ©novation de son rĂ©seau cĂąblĂ© pour en convertir une partie en fibre optique. Ainsi, 3,2 millions de lignes sont Ă©ligibles Ă  des offres trĂšs haut dĂ©bit par cĂąble. Enfin, le nombre d’abonnements grand public au trĂšs haut dĂ©bit est estimĂ© Ă  325 000 au 31 mars 2010. A noter que la totalitĂ© de la croissance est liĂ©e Ă  celle des abonnements en fibre optique jusqu’à l’abonnĂ©. c. Le TrĂšs Haut DĂ©bit en Europe et dans le monde Si le marchĂ© europĂ©en du trĂšs haut dĂ©bit FTTx reste derriĂšre les marchĂ©s asiatique et nord-amĂ©ricain, le marchĂ© d’Europe de l’Ouest semble en pleine accĂ©lĂ©ration. Fin 2008, il pesait 5% du marchĂ© mondial avec plus de 1,5 million d’abonnĂ©s, contre 1 million d’abonnĂ©s fin 2007, soit une croissance de + 60% en un an. Cependant, le marchĂ© est marquĂ© par de fortes disparitĂ©s. Six pays totalisent Ă  eux seuls 81% de la base Source ARCEP 23CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 23 d’abonnĂ©s de la zone SuĂšde, Italie, NorvĂšge, France, Danemark et Pays-Bas. Pour l’Europe de l’Est, la Russie comptait 630 000 abonnĂ©s et 6,3 millions de foyers raccordables Ă  fin 2008. L’accĂšs trĂšs haut dĂ©bit devrait connaĂźtre une croissance continue durant les prochaines annĂ©es, pour atteindre les 140 millions d’abonnĂ©s au niveau mondial en 2014. Selon le dernier rapport de l’IDATE, rĂ©alisĂ© pour le FTTx Council, le marchĂ© du trĂšs haut dĂ©bit FTTx global reprĂ©sentait un total de 48 millions d’abonnĂ©s en 2008, dont plus de 61%, soit 29 millions, d’abonnĂ©s FTTH/B au niveau mondial connectĂ©s via la fibre optique. Le FTTx dans le monde 24CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 24 C - Le TrĂšs Haut DĂ©bit Comment ? 1. Le dĂ©ploiement de nouvelles boucles locales en fibre optique FTTH a. Contexte Pratiquement, un rĂ©seau en fibre optique se compose d’une partie horizontale, dĂ©ployĂ©e en souterrain ou en aĂ©rien, et d’une partie verticale, Ă  l’intĂ©rieure de la propriĂ©tĂ© privĂ©e, au sein des immeubles. Selon l’ARCEP, en moyenne, les coĂ»ts se rĂ©partissent Ă  hauteur de deux tiers pour la partie horizontale et un tiers pour la partie verticale. Le coĂ»t du gĂ©nie civil pouvant reprĂ©senter 80% du coĂ»t total. Certaines collectivitĂ©s se sont dĂ©jĂ  investies dans des plans de dĂ©ploiement de boucles locales en fibre optique, comme le dĂ©partement de la Haute-Marne. En effet, elles estiment que la seule initiative privĂ©e ne suffira pas Ă  couvrir l’ensemble du territoire en trĂšs haut dĂ©bit, notamment en dehors des zones denses dĂ©finies par l’ARCEP. Cependant, le niveau d’intervention est variable. Il va du rĂŽle de gestionnaire du domaine public au dĂ©ploiement d’un rĂ©seau de boucle locale en fibre optique, en passant par la mise Ă  disposition d’infrastructures de gĂ©nie civil. Actuellement, il existe deux solutions principales pour un rĂ©seau FTTH le point-Ă -point et le point-Ă - multipoints de type PON Passive Optical Network. b. Le point-Ă -point P2P Cette technologie consiste Ă  dĂ©ployer, du nƓud de raccordement optique NRO aux logements, au moins une fibre par logement. La taille et le nombre de cĂąbles dĂ©ployĂ©s nĂ©cessitent de reconstruire des infrastructures de gĂ©nie civil, sur un pĂ©rimĂštre d’une centaine de mĂštres environ. Pour les opĂ©rateurs, l’investissement pour installer des rĂ©partiteurs optiques peut ĂȘtre important, puisque qu’il y a en principe autant de fibres que de logements situĂ©s de l’ordre de quelques milliers. Toutefois, la technologie point-Ă -point facilite la gestion du rĂ©seau en la centralisant au niveau du NRO. L’investissement est donc moins coĂ»teux en exploitation et nĂ©cessite moins d’interventions. Aussi, il rĂ©duit le temps nĂ©cessaire pour changer d’opĂ©rateur et favorise l’ouverture du rĂ©seau. Enfin, le point-Ă -point offre un dĂ©bit symĂ©trique de plus de 100 Mbit/s par abonnĂ©, avec des perspectives de croissance importantes. c. Le point-Ă -multipoints PON La technologie PON s’appuie sur une topologie en arbres » du rĂ©seau qui permet d’optimiser son dimensionnement au fur et Ă  mesure de l’augmentation du taux de pĂ©nĂ©tration sur une zone arriĂšre de NRO. ConcrĂštement, les fibres relient plusieurs appartements sur la partie terminale de la boucle locale et sont regroupĂ©es, par exemple au bas de l’immeuble, dans un point de mutualisation », reliĂ© par une seule fibre au NRO. 25CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 25 Contrairement Ă  la technologie point Ă  point, le point Ă  multipoints nĂ©cessite l’installation d’un nombre de fibres moins Ă©levĂ© sur la partie horizontale et Ă©conomise ainsi de la place au niveau du NRO. Il est donc moins cher et plus simple Ă  dĂ©ployer. Aussi, cette technologie permet de construire un rĂ©seau plus flexible et pouvant Ă©voluer plus facilement en fonction de la construction de nouveaux logements. Cependant le PON souffre de nombreuses limites. D’une part le dĂ©bit disponible sur la fibre est partagĂ© entre tous les connectĂ©s Par exemple, pour un dĂ©bit disponible de 2,4 Gbit/s et dans le cas oĂč 64 abonnĂ©s seraient prĂ©sents, cela limiterait le dĂ©bit Ă  37,5 Mbit/s par ligne alors que les offres actuelles sont gĂ©nĂ©ralement de 50 ou 100 Mbit/s. Pour les opĂ©rateurs, il s’agit de trouver l’équilibre entre l’optimisation des coĂ»ts d’investissement optimisation du remplissage des arbres » et l’optimisation des coĂ»ts d’exploitation tout en fournissant un dĂ©bit minimum Ă  l’utilisateur. Le nombre d’interventions au niveau des points de flexibilitĂ© et leur localisation dĂ©pendent donc des choix techniques et Ă©conomiques de chaque opĂ©rateur. 2. La montĂ©e en dĂ©bit accĂšs Ă  la sous boucle a. Les solutions disponibles StratĂ©giquement, la question de la montĂ©e en dĂ©bit devient majeure pour les collectivitĂ©s afin, non seulement, d’éviter une nouvelle fracture numĂ©rique, d’apporter une rĂ©ponse aux usagers mais aussi de combler les disparitĂ©s territoriales existantes. Techniquement, le dĂ©veloppement des rĂ©seaux trĂšs haut dĂ©bit avec la pose de fibres optiques apporte une rĂ©ponse aux besoins d’aujourd’hui et de demain Ă  la question de la montĂ©e en dĂ©bit. NĂ©anmoins, leur rĂ©alisation appelle des investissements consĂ©quents et les dĂ©lais de mise en Ɠuvre portent sur le long terme. Ainsi, il est possible de s’orienter vers des solutions intermĂ©diaires et transitoires permettant de proposer rapidement une montĂ©e en dĂ©bit sans attendre le dĂ©veloppement de la fibre optique, parmi lesquelles ont retrouve les solutions hertziennes, satellitaires mais dont les dĂ©bits ne correspondent pas aux besoins du trĂšs haut dĂ©bit et apportent une rĂ©ponse Ă  une Ă©chelle locale, les rĂ©seaux mobiles de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration et les futurs rĂ©seaux LTE, la modernisation des rĂ©seaux cĂąblĂ©s via la technologie DOCSIS et enfin l’accĂšs Ă  la sous-boucle du rĂ©seau de France TĂ©lĂ©com. ConcrĂštement, cette derniĂšre solution consiste Ă  rapprocher le point d’injection des signaux DSL des habitations et des entreprises et Ă  desservir ce point d’injection par un nouveau lien en fibre optique. En effet, la longueur de la ligne en cuivre, entre le sous rĂ©partiteur et l’abonnĂ© est le principal facteur d’affaiblissement du signal et donc du dĂ©bit offert. L’architecture existante du rĂ©seau de boucle locale cuivre conduit logiquement Ă  effectuer ce rapprochement Ă  la hauteur des sous rĂ©partiteurs, ces derniers constituant un nƓud intermĂ©diaire entre le rĂ©partiteur et les abonnĂ©s. L’intĂ©rĂȘt de cette solution est d’offrir Ă  l’abonnĂ© des dĂ©bits plus importants et d’accroĂźtre l’éligibilitĂ© au haut dĂ©bit des habitants les plus Ă©loignĂ©s du rĂ©partiteur. Pour les collectivitĂ©s territoriales, la solution de l’accĂšs Ă  la sous boucle offre deux avantages, temporel et spatial - Elle permet d’attendre le dĂ©ploiement des rĂ©seaux trĂšs haut dĂ©bit fixes ou mobiles, - Dans certaines zones, elle offre une rĂ©ponse au dĂ©veloppement de nouveaux rĂ©seaux trĂšs haut dĂ©bit qui ne peuvent ĂȘtre attendus Ă  moyen terme. 26CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 26 b. L’accĂšs Ă  la sous-boucle locale du rĂ©seau cuivre contraintes et limites L’accĂšs Ă  la sous-boucle, c'est-Ă -dire l’équipement en DSL des sous-rĂ©partiteurs par fibre optique, permet de rĂ©duire la longueur des lignes cuivre, donc la dĂ©gradation du signal et par consĂ©quent du dĂ©bit. Toutefois, cette solution dĂ©pend de leur accĂšs qui incombe Ă  l’opĂ©rateur historique France TĂ©lĂ©com. A ce titre, l’ARCEP a engagĂ© des travaux dans le cadre du ComitĂ© des rĂ©seaux d’initiative publique CRIP. Plusieurs enjeux ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. Pour l’ARCEP, la gĂ©nĂ©ralisation de l’accĂšs Ă  la sous-boucle en France gĂ©nĂšrerait un investissement significatif estimĂ© Ă  plus de 5 milliards d’euros. Et les opĂ©rateurs ne sont pas tous intĂ©ressĂ©s pour investir dans cette technologie sur des fonds privĂ©s. Aussi, les dĂ©bits proposĂ©s par cette technologie resteront limitĂ©s par la longueur de la sous-boucle locale dont dĂ©pendent les abonnĂ©s. Vraisemblablement, l’accĂšs Ă  la sous-boucle n’offrira pas une rĂ©ponse suffisante Ă  certains clients, trop Ă©loignĂ©s des sous rĂ©partiteurs. En effet, si la boucle locale est relativement courte en France 2,3 km en moyenne, la sous-boucle est relativement longue 1,8 km en moyenne. Ainsi, le potentiel de gain en dĂ©bit par le passage de la boucle Ă  la sous-boucle est limitĂ©. De plus, la mise en Ɠuvre du dĂ©groupage de la sous-boucle n’est pas, a priori, simple Ă  rĂ©aliser sur un plan technique et Ă©conomique. Techniquement, le signal DSL ADSL2+, VDSL2 injectĂ© au sous- rĂ©partiteur doit pouvoir cohabiter avec le signal injectĂ© au rĂ©partiteur et Ă©viter les interfĂ©rences entre les lignes, ce qui diminue les dĂ©bits pouvant ĂȘtre atteints. Economiquement, les adaptations techniques nĂ©cessaires de l’armoire du sous-rĂ©partiteur et de son raccordement Ă  un rĂ©seau de collecte en fibre ont un coĂ»t non nĂ©gligeable. Toutefois, pour rendre les amĂ©nagements de la sous-boucle plus intĂ©ressants sur le plan Ă©conomique et technique, l’ARCEP a obtenu de France TĂ©lĂ©com le principe d’une offre de gros NRA ZO. Celle-ci permet Ă  tout opĂ©rateur de requalifier un sous-rĂ©partiteur en rĂ©partiteur et de diminuer ainsi la longueur de la boucle locale. 3. Zoom sur le raccordement optique des zones d’activitĂ©s L'amĂ©nagement ou la requalification d'une zone d'activitĂ©s doit apporter le trĂšs haut dĂ©bit aux entreprises qui s'y implantent. Il est donc indispensable d'inclure au programme de travaux la mise en place d'infrastructures qui permettent de disposer de fourreaux et de chambres pour le dĂ©ploiement des cĂąbles optiques. ConcrĂštement, il s’agit du raccordement de la zone aux rĂ©seaux de collecte Ă  l'Ă©chelle de l'agglomĂ©ration ou du dĂ©partement et de la desserte interne de la zone, depuis ce point de raccordement jusqu'Ă  chaque parcelle. La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  identifier les points d'accĂšs aux rĂ©seaux de collecte de tous les opĂ©rateurs les plus proches ex rĂ©seaux optiques d'opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms privĂ©s, de loueurs de fibre optique ou d'un opĂ©rateur dĂ©lĂ©gataire de service public afin de positionner au mieux le point d'entrĂ©e » sur la zone, local technique dans lequel les opĂ©rateurs pourront installer leurs Ă©quipements. Si les rĂ©seaux de collecte sont Ă©loignĂ©s, l’utilisation d’autres infrastructures pourra ĂȘtre envisagĂ©e. La seconde Ă©tape consiste Ă  irriguer l'intĂ©rieur de la zone jusqu'aux parcelles. Dans le cas d'une zone existante, il convient de recenser les infrastructures existantes Exemples de fourreaux mobilisables conduites abandonnĂ©es, assainissements, Ă©lectricitĂ©, Ă©clairage public, etc.. Par ailleurs, qu'il s'agisse d'une zone nouvelle ou non, une architecture cible de la desserte interne doit ĂȘtre dĂ©finie avec comme principe la possibilitĂ© pour plusieurs opĂ©rateurs – au moins trois pour garantir un bon niveau de concurrence – de disposer d'un chemin optique continu vers chaque parcelle de la zone. 27CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 27 II – ASPECTS REGLEMENTAIRES ET FINANCIERS A. Aspects concurrentiels et rĂ©glementaires B. Le coĂ»t du trĂšs haut dĂ©bit C. Les programmes nationaux et les financements D. Le positionnement des opĂ©rateurs 28CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 28 A - Aspects concurrentiels et rĂ©glementaires 1. RĂŽle et attribution de l’AutoritĂ© de RĂ©gulation des Communications Electroniques et des Postes ARCEP. La loi de rĂ©gulation des activitĂ©s postales du 20 mai 2005 a confiĂ© la rĂ©gulation des activitĂ©s postales Ă  L’ART qui est devenue l’ARCEP AutoritĂ© de RĂ©gulation des Communications Electroniques et des Postes. Dans le secteur des tĂ©lĂ©communications, l’une des principales attributions de l’ARCEP est de veiller Ă  ce que la concurrence s’exerce effectivement sur les marchĂ©s pertinents identifiĂ©s. Il lui appartient, au terme de son analyse, d’identifier les opĂ©rateurs puissants sur ces marchĂ©s et de leur imposer le cas Ă©chĂ©ant des obligations justifiĂ©es, proportionnĂ©es et fondĂ©es sur la nature du problĂšme concurrentiel identifiĂ©. Cette action s’exerce principalement sur les marchĂ©s de gros. A l’issue des analyses de marchĂ© qu’elle conduit, l’ARCEP peut Ă©galement imposer des obligations - relatives aux services de dĂ©tail et notamment aux prix de dĂ©tail lorsque le marchĂ© n’est pas suffisamment concurrentiel et que les obligations imposĂ©es aux opĂ©rateurs puissants au titre de l’accĂšs et de l’interconnexion sur les marchĂ©s de gros sous-jacents ne sont pas suffisantes ; - aux opĂ©rateurs puissants sur le marchĂ© du raccordement au service tĂ©lĂ©phonique fixe qui sont tenus de proposer une offre de sĂ©lection ou de prĂ©sĂ©lection du transporteur. Par ailleurs, les textes europĂ©ens posent le principe de la libertĂ© d’établissement et d’exploitation d’un rĂ©seau ouvert au public et la fourniture de services de communications Ă©lectroniques au public. Dans ce cadre, l’ARCEP n’instruit plus de demande d’autorisation individuelle et le ministre en charge des tĂ©lĂ©communications ne dĂ©livre plus de licence. Toutefois, les opĂ©rateurs sont tenus de fournir une dĂ©claration Ă  l’ARCEP qui leur remet un rĂ©cĂ©pissĂ© leur permettant de se prĂ©valoir de leurs droits interconnexion, droits de passage, etc. et de connaĂźtre leurs obligations taxes, contribution au financement du service universel, etc.. Aussi, le cadre juridique de 2004 maintient les compĂ©tences de l’ARCEP pour l’attribution de ressources rares que sont les frĂ©quences ou les numĂ©ros nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© des opĂ©rateurs. Leur attribution, qui s’effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, fait l’objet d’une autorisation individuelle dĂ©livrĂ©e Ă  l’opĂ©rateur demandeur et reste soumise au paiement d’une redevance. Aux termes de la loi du 31 dĂ©cembre 2003 relative aux obligations de service public des tĂ©lĂ©communications et Ă  France Telecom, qui a transposĂ© la directive europĂ©enne service universel » du 7 mars 2002, l’ARCEP doit - dĂ©terminer les principes et les mĂ©thodes du service universel ; - dĂ©terminer les montants des contributions au financement des obligations de service universel dĂ©sormais assises sur le chiffre d’affaires rĂ©alisĂ© au titre des services hors interconnexion ; - assurer la surveillance des mĂ©canismes de financement ; - sanctionner tout dĂ©faut de versement de contributions par un opĂ©rateur. L’ARCEP assure Ă©galement la rĂ©gulation tarifaire. Le contrĂŽle tarifaire peut ĂȘtre imposĂ© Ă  double titre Ă  un opĂ©rateur Au titre du service universel et au titre de la situation concurrentielle du marchĂ©, Ă  condition que les obligations d’accĂšs et d’interconnexion imposĂ©es sur les marchĂ©s de gros sous-jacents ne suffisent pas Ă  remĂ©dier aux problĂšmes concurrentiels identifiĂ©s sur les marchĂ©s de dĂ©tail. L’ARCEP dispose d’un pouvoir de rĂšglement des litiges entre opĂ©rateurs. Elle est chargĂ©e du rĂšglement des diffĂ©rends entre opĂ©rateurs dans trois domaines - le refus d’interconnexion, la conclusion et l’exĂ©cution des conventions d’interconnexion et les conditions d’accĂšs Ă  un rĂ©seau de tĂ©lĂ©communications ; 29CESER - Le trĂšs haut dĂ©bit » - Rapport adoptĂ© le 15 octobre 2010 29 - la mise en conformitĂ© des conventions comportant des clauses excluant ou apportant des restrictions de nature juridique ou technique Ă  la fourniture de services de tĂ©lĂ©communications sur les rĂ©seaux cĂąblĂ©s ; - les possibilitĂ©s et les conditions d’une utilisation partagĂ©e des installations existantes situĂ©es sur le domaine public ou sur une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Enfin, l’ARCEP dispose d’un pouvoir de sanction Ă  l’encontre des opĂ©rateurs ne remplissant pas leurs obligations. Elle peut ainsi leur retirer des ressources en frĂ©quences et en numĂ©rotation et, en cas d’urgence, elle peut prendre des mesures conservatoires. En rĂ©sumĂ©, les compĂ©tences et missions de l’ARCEP s’orientent autour de la - RĂ©gulation concurrentielle o Analyse des marchĂ©s et rĂ©gulation asymĂ©trique en liaison avec la Commission europĂ©enne dĂ©groupage, accĂšs au gĂ©nie civil de France TĂ©lĂ©com, marchĂ© fixe, marchĂ© mobile, o RĂ©gulation symĂ©trique mutualisation de la fibre dans les immeubles, - Attribution des ressources rares frĂ©quences et numĂ©rotation, - Articulation avec l’AutoritĂ© de la concurrence saisines rĂ©ciproques, - Publication de donnĂ©es sur les marchĂ©s du secteur ex observatoires. - Et est dotĂ©e de compĂ©tences quasi-juridictionnelles o EnquĂȘtes administratives, o RĂšglement des diffĂ©rends, o Sanctions. 2. Les recommandations de l’ARCEP a. Le dĂ©ploiement de la fibre optique dans les zones trĂšs denses Le 22 dĂ©cembre 2009, l’ARCEP publiait les modalitĂ©s du dĂ©ploiement et de l'accĂšs aux lignes de communications Ă©lectroniques Ă  trĂšs haut dĂ©bit en fibre optique en zones trĂšs denses. Le cadre rĂšglementaire, constituĂ© de la dĂ©cision et d'une recommandation, a permis de libĂ©rer les investissements dans les zones trĂšs denses et de mettre en Ɠuvre le principe de mutualisation. Toutefois, les zones trĂšs denses, telles qu’elles sont dĂ©finies, ne concernent pas la Champagne-Ardenne. En effet, la dĂ©finition de l’autoritĂ© concerne les communes Ă  forte concentration de population, pour lesquelles, sur une partie significative de leur territoire, il est Ă©conomiquement viable pour plusieurs opĂ©rateurs de dĂ©ployer leurs propres infrastructures, en l’occurrence leurs rĂ©seaux de fibre optique, au plus prĂšs des logements ». Le mode d’identification des communes des zones trĂšs denses est le suivant - un premier ensemble est constituĂ© des unitĂ©s urbaines de France mĂ©tropolitaine dont la population est de plus de 250 000 habitants, - un deuxiĂšme ensemble est dĂ©limitĂ© en ne retenant que les unitĂ©s urbaines du premier ensemble pour lesquelles la proportion de logements en grands immeubles, c’est-Ă -dire dans les immeubles de plus de 12 logements, est d’au moins 20%, - un troisiĂšme ensemble est dĂ©limitĂ© en retenant, au sein des unitĂ©s urbaines constituant le second ensemble

Alorson vous explique ça simplement : la fibre optique, c’est un fil en verre ou en plastique, plus fin qu’un cheveu, qui transporte les donnĂ©es Ă  une vitesse proche de celle de la lumiĂšre (jusqu’à 1 Gbits/s contre 22 Mbits/s pour l’ADSL 2+). Et du coup, elle vous permet l’accĂšs Ă  une connexion Ă  TrĂšs Haut DĂ©bit (THD), sans

TECHNO - Une premiĂšre confĂ©rence annuelle de la mission "France trĂšs haut dĂ©bit" s'est tenue le 6 fĂ©vrier. Objectif faire le point sur le dĂ©veloppement du trĂšs haut dĂ©bit en France et confirmer l'objectif du gouvernement. A savoir raccorder 100% des foyers français au trĂšs haut dĂ©bit d'ici 2022. TECHNO - Une premiĂšre confĂ©rence annuelle de la mission "France trĂšs haut dĂ©bit" s'est tenue le 6 fĂ©vrier. Objectif faire le point sur le dĂ©veloppement du trĂšs haut dĂ©bit en France et confirmer l'objectif du gouvernement. A savoir raccorder 100% des foyers français au trĂšs haut dĂ©bit d'ici 2022 et en passant par une premiĂšre Ă©tape fixĂ©e Ă  50% de foyers en trĂšs haut dĂ©bit en 2017. Il a aussi Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© quels Ă©taient les moyens, dont ceux financiers, mis en place pour l'atteindre. 20 milliards d'euros d'investissements 20 milliards d'euros seront donc mobilisĂ©s, selon une logique de complĂ©mentaritĂ© entre investissements privĂ©s et publics. Les zones conventionnĂ©es, qui sont les zones les plus denses, reprĂ©sentent 57% de la population elles seront desservies d'ici 2017 par les opĂ©rateurs privĂ©s qui y consacreront 6 Ă  7 milliards d'euros. Les zones non-conventionnĂ©es, qui sont les zones rurales, concernent 43% de la population. Le dĂ©ploiement du trĂšs haut dĂ©bit y sera plus cher et coĂ»tera 13 Ă  14 milliards d'euros. Les collectivitĂ©s territoriales sont en charge de dĂ©ployer les rĂ©seaux. Elles seront aidĂ©es Ă  hauteur de 3 milliards de subventions d'État. S'agissant des zones rurales Le cuivre n'est pas fini, mais la transition du cuivre vers la fibre va s'accĂ©lĂ©rer. Le rapport de la mission Champsaur a enfin Ă©tĂ© remis officiellement aux ministres en charge de l'Economie et du NumĂ©rique, et Yves Rome, prĂ©sident de l'AVICCA Association des villes et collectivitĂ©s pour les communications Ă©lectroniques et l'audiovisuel, a demandĂ© que ces prĂ©conisations soient mises en Ɠuvre rapidement, notamment la crĂ©ation d'un statut de "zone fibrĂ©e", concept intĂ©grable Ă  la loi Macron. Le communiquĂ© demande Ă©galement que les collectivitĂ©s et l'Etat n'aient plus Ă  financer la partie "cuivre" lors des opĂ©rations de montĂ©e en dĂ©bit, mais seulement la partie "fibre". C'est parfaitement possible. Les prix viennent de baisser pour les petits PRM, parce qu'une partie des coĂ»ts est dĂ©sormais affectĂ©e Ă  la boucle locale cuivre. "Pourquoi pas la totalitĂ©?", suggĂšre l'AVICCA. Sur un chiffre d'affaires du rĂ©seau cuivre de plusieurs milliards par an, cela ne reprĂ©senterait que quelques centimes par ligne. En outre, une modification du cahier des charges du plan "France THD" pour les rĂ©seaux d'initiative publique doit permettre l'augmentation des aides au raccordement pour les zones fibrĂ©es, en Ă©conomisant sur les aides au rĂ©seau cuivre. Autant d'avantages inscrits au bĂ©nĂ©fice des zones peu denses comme des zones rurales. Autant de perspectives qui ont retenu l'attention de l'Association des maires ruraux de France, trĂšs attachĂ©e Ă  ce que ces territoires, comme trop souvent, ne soient ni les parents pauvres, ni les derniers servis. La forte implication de l'ARMF L'AMRF souligne que face aux enjeux du dĂ©ploiement des outils numĂ©riques et Ă  l'Ă©mergence de futures applications, notre pays a un rĂŽle singulier dans leur appropriation par tous. Pour ce faire, il convient donc de combler les Ă©carts d'accĂšs au trĂšs haut dĂ©bit, de prendre en compte les spĂ©cificitĂ©s du monde rural, dont l'AMRF rappelle qu'il s'agit lĂ  d'une "part majoritaire de notre pays" et alerte, Ă  la fois, le lĂ©gislateur et l'exĂ©cutif sur les conditions de rĂ©ussite d'une transition numĂ©rique pour tous. Incontestablement, la commune est un acteur incontournable dans cet effort de structuration des rĂ©seaux et, ajoutons-le, de l'encouragement des usages. Cet encouragement, convenons-en, n'est pas toujours Ă  la hauteur de l'enjeu. Des barriĂšres culturelles sont, parfois, autant d'obstacles imparfaitement dĂ©passĂ©s. Certains acteurs politiques locaux sont encore timides et Ă©prouvent des difficultĂ©s Ă  intĂ©grer cette Ă©volution. En particulier, Ă  rĂ©aliser pleinement que, dĂ©sormais, le dĂ©veloppement local devra rimer avec le numĂ©rique. L'AMRF, qui dĂ©ploie de trĂšs louables efforts sur ce terrain, prĂȘche en ce sens et voit dans la loi de programmation sur le numĂ©rique une opportunitĂ© pour que tous les territoires soient considĂ©rĂ©s Ă  parts Ă©gales dans leur potentiel de concours Ă  la croissance. Elle plaide, trĂšs concrĂštement, pour un amĂ©nagement numĂ©rique du territoire par le dĂ©veloppement d'un systĂšme de "mairie numĂ©rique" qui prĂ©conise, par exemple l'affichage des dĂ©cisions du conseil municipal sur le site internet de la communeune possibilitĂ© donnĂ©e aux citoyens de participer Ă  l'enrichissement des bases de donnĂ©es de l'Etat pour amĂ©liorer les SIG et accroĂźtre l'information accessiblela mise Ă  disposition d'une offre gratuite d'outils collaboratifs "dans le nuage"le dĂ©veloppement de compĂ©tences numĂ©riques du personnel grĂące Ă  un MOOCla promotion des espaces publics numĂ©riques et des "cafĂ©s du village connectĂ©s", comme moyens de dĂ©senclavement Ă©conomique et de recrĂ©ation de liens sociauxla mise en place d'une formation Ă  distance pour les Ă©lus, destinĂ©e Ă  une sensibilisation aux enjeux de l'Ăšre numĂ©rique du maire et de ses conseillersla mise Ă  disposition d'un espace de stockage "cloud" sĂ©curisĂ© et gratuit pour chaque commune L'exemple de la Seine-et-Marne La Seine-et-Marne n'est pas le seul exemple de la rĂ©ussite des efforts fournis par un dĂ©partement en faveur de ses territoires ruraux mais, chacun pour y avoir ƓuvrĂ© de concert et quelles que soient les sensibilitĂ©s politiques locales, convient du fait qu'il s'agit lĂ  d'une belle rĂ©ussite. Le syndicat mixte Seine-et-Marne NumĂ©rique vient de s'engager dans un vaste programme d'amĂ©nagement numĂ©rique qui va progressivement apporter la fibre jusqu'Ă  l'abonnĂ© sur le territoire rural seine-et-marnais. Pour son prĂ©sident, "ce programme ambitieux apporte dĂšs Ă  prĂ©sent, sur des pĂ©rimĂštres souffrant de faibles dĂ©bits, une solution d'amĂ©lioration sensible des accĂšs internet des abonnĂ©s. C'est le cas du territoire de la communautĂ© de communes du GĂątinais - Val de Loing, sur lequel six opĂ©rations de montĂ©e en dĂ©bit consistent en un premier dĂ©ploiement de fibre optique permettant de doper le dĂ©bit des lignes ADSL de 1 021 foyers, sans avoir Ă  intervenir chez l'abonnĂ©". Ainsi, l'entrĂ©e en service commercial de ces nouvelles installations va permettre aux habitants de petites, voire de trĂšs petites communes, de voir le dĂ©bit dĂ©passer 10 Mbit/s sans rien avoir Ă  modifier sur leur installation, quel que soit leur fournisseur de services. RĂ©alisĂ©e sous la maĂźtrise d'ouvrage de Seine-et-Marne NumĂ©rique, ces travaux sont financĂ©s par l'État, dans le cadre du plan "France trĂšs haut dĂ©bit", la rĂ©gion Île-de-France, le dĂ©partement de Seine-et-Marne et la communautĂ© de communes concernĂ©e. Ce projet s'inscrit dans un plus large programme qui comptera prĂšs de 85 opĂ©rations de ce genre en Seine-et-Marne, soit environ foyers concernĂ©s, pour un montant d'investissement total de 15 millions d'euros financĂ© sur le mĂȘme modĂšle Etat/rĂ©gion/dĂ©partement/intercommunalitĂ©. Enfin, relevons que dans l'un des villages concernĂ©s 1 100 habitants, sous l'impulsion de ses habitants, un espace public numĂ©rique, inaugurĂ© par le prĂ©sident de Seine-et-Marne NumĂ©rique, vient d'ouvrir ses portes et projette Ă  trĂšs court terme d'Ă©tendre son activitĂ© Ă  l'impression 3D. LecĂąble optique est nettement plus lĂ©ger que le cĂąble coaxial ou le cĂąble de cuivre. Cela lui donne l’avantage d’ĂȘtre plus facile Ă  installer. La transmission des informations via la fibre optique est extrĂȘmement sĂ©curisĂ©e et ne peut ĂȘtre perturbĂ©e. Aussi, une telle connexion Internet est fortement compatible avec la technologie numĂ©rique. Les limites de la technologie de La fibre optique prĂ©sente deux avantages majeurs par rapport au cĂąble de cuivre – une large bande passante plage de frĂ©quences disponible pour la transmission de donnĂ©es/plus d’informations par unitĂ© de temps – une attĂ©nuation moindre possibilitĂ© de couvrir de grandes distances MatĂ©riau / technique de transmission Fibre optique Cuivre La fibre optique permet un dĂ©bit de transmission Ă©levĂ© pouvant atteindre plusieurs gigabits par seconde Sur une ligne de cuivre, la densitĂ© du signal est moindre. De surcroĂźt, la bande passante diminue avec la longueur de la ligne Un dĂ©bit de 10 Gbit/s permet de transmettre plus de 600’000 communications tĂ©lĂ©phoniques analogiques sur une seule fibre. Section de la fibre 0,125 mm 1/8 mm Un cĂąble de cuivre permet de transmettre une seule communication tĂ©lĂ©phonique analogique par paire de conducteurs Section du conducteur 0,4 Ă  1,0 mm Il n’y a pratiquement pas d’attĂ©nuation de la vitesse de transmission sur les longues distances; car les donnĂ©es sont transmises par des impulsions lumineuses On constate une perte par friction rĂ©sistance au niveau de la vitesse de transmission. Pour une transmission haut-dĂ©bit, la puissance est divisĂ©e par deux aprĂšs 20 m environ. La fibre optique est une technologie insensible aux perturbations Ă©lectromagnĂ©tiques provoquĂ©es par les appareils Ă©lectriques, les orages ou les Ă©metteurs. Foudre la ligne de cuivre peut brĂ»ler. Une ligne de cuivre fonctionne comme une antenne. Elle est donc sensible aux influences extĂ©rieures telles que les Ă©metteurs ou d’autres appareils Ă©lectriques. La fibre optique subit peu d’altĂ©ration et prĂ©sente une stabilitĂ© chimique et thermique. Le verre est trĂšs stable, seule la matiĂšre plastique utilisĂ©e pour la conception du cĂąble peut devenir cassante aprĂšs plusieurs dizaines d’annĂ©es. Le cuivre est un matĂ©riau vieillissant, qui s’oxyde. La fibre optique rĂ©siste moins aux sollicitations mĂ©caniques que les cĂąbles de cuivre. Elle peut casser si elle est trop pliĂ©e ou si elle subit une traction trop forte. Par consĂ©quent, il faut user de prĂ©cautions lors de la pose et du tirage des cĂąbles. Le cuivre est un matĂ©riau trĂšs stable qui peut toutefois ĂȘtre endommagĂ© par un pliage trop serrĂ©. Aspect Ă©conomique Fibre optique Cuivre Bonne disponibilitĂ© du matĂ©riau il s’agit de verre quartzeux SiO2 dont la matiĂšre premiĂšre est le sable. Le cuivre est une matiĂšre premiĂšre onĂ©reuse. Rapport prix/performances avantageux, spĂ©cialement pour les trĂšs longues distances de transmission. CĂąble fibre optique, 12 fibres = CHF 0,80/m CĂąble fibre optique, 144 fibres = CHF 6,00/m CĂąble fibre optique, 288 fibres = CHF 12,00/m Types de cĂąble les plus couramment utilisĂ©s CĂąble de cuivre 10 x 2 conducteurs = CHF 2,00/m CĂąble de cuivre 150 x 2 conducteurs = CHF 12,00/m CĂąble de cuivre 300 x 2 conducteurs = CHF 22,00/m La pose des cĂąbles est plus Ă©conomique en raison du poids moindre et de la section de cĂąble plus petite Le tirage du cuivre ligne nĂ©cessite des appareils plus volumineux et davantage de personnel. CĂąble fibre optique de 288 fibres Section de cĂąble 18,8 mm Poids 0,3 kg/m Longeur de cĂąble max. 6000 m CĂąble en fibre optique le plus couramment utilisĂ© CĂąble de cuivre 2400X2/0,4mm Section de cĂąble 90 mm Poids 9,2 kg/m Longeur de cĂąble max. 400 m Plus gros cĂąble de cuivre utilisĂ© Source Swisscom Quest-ce que la Fibre Optique ? La fibre optique est une nouvelle technologie, diffĂ©rente du fil de cuivre du tĂ©lĂ©phone ou de l’ADSL, et permettant de transmettre des donnĂ©es Ă  des dĂ©bits de 10 Ă  100 fois supĂ©rieurs, sans perte de donnĂ©es et sur de grandes distances.
Quand on passe Ă  la fibre optique, on multiplie en moyenne par combien la vitesse du dĂ©bit par rapport au cuivre? Je suis chez free et c'est x3 On dit avec l'ADSL et pas au cuivre Moi ça a Ă©tĂ© x1000 100kb/s => 100mb/s. Tout dĂ©pends du dĂ©bit actuel que tu as et le dĂ©bit qu'ils proposeront avec la fibre optique. Message Ă©ditĂ© le 05 juillet 2017 Ă  140223 par PeakyBlinders__ Le 05 juillet 2017 Ă  140102 Dyosor a Ă©crit Moi ça a Ă©tĂ© x1000 100kb/s => 100mb/s. Free ces enculĂ©s Moi par 1000, je suis passĂ© de 1 Mbps Ă  1Gbps, ça m'a changĂ© la vie j'Ă©tais Ă  mb/s La je dl un jeu steam Ă  mb/s Le 05 juillet 2017 Ă  140213 Jean-KOLOSSAL a Ă©crit Le 05 juillet 2017 Ă  140102 Dyosor a Ă©crit Moi ça a Ă©tĂ© x1000 100kb/s => 100mb/s. Free ces enculĂ©sEt Free ne me proposait pas la fibre donc j'ai dĂ» allĂ© chez Orange mais je suis pas déçu au contraire ! J'ai pas la fibre Le 05 juillet 2017 Ă  141054 FoutreDeFille a Ă©crit J'ai pas la fibre c'est l'avenir Ya "fibre" et ya fibre, c'est de l'arnaque leur "fibre" c'est pas de la fibre c'est du coaxial. AprĂšs ya des gens ils disent qu'ils ont la fibre alors que non. Alors en adsl basique tu as au mieux 30 mĂ©ga. Et souvent largement moins genre 2/3 avec la fibre tu va de 100 a 1000 j'ai la fausse fibre a 95 mĂ©ga en donwload et 5 en upload, donc pour envoyer un mail pas de souci mais si tu doit envoyĂ© de gros fichier 95 mĂ©ga, ça fait du 12 mo/s et clairement a ce jour c'est largement suffisant, mĂȘme si tu tĂ©lĂ©charge un gros jeux ça prend 1h00 voir un peu plus. Le 05 juillet 2017 Ă  140217 thedeathwar a Ă©crit Moi par 1000, je suis passĂ© de 1 Mbps Ă  1Gbps, ça m'a changĂ© la vie A peu prĂȘt pareil, passer de 13Mbps asymĂ©trique Ă  1Gbps symĂ©trique. Ça change la vie Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Enutilisant un systÚme de commutation à fibres optiques offre de nombreux avantages par rapport aux anciens systÚmes de commutation de cuivre. Réseau Moins Crowded. commutateurs à fibres optiques permettent la livraison intelligente des signaux du réseau. Au lieu de tous les signaux se propageant à travers le cùble à la fois, le cùble à fibre optique est capable d'envoyer
La connectivitĂ© Internet sur les rĂ©seaux en fibre optique est devenue la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de transmission de donnĂ©es rapide et de haute qualitĂ© pour les entreprises. Bien qu’elle soit encore relativement nouvelle par rapport aux autres options de connectivitĂ©, l’Internet par fibre optique prĂ©sente des avantages distincts. La fibre s’appuie sur la lumiĂšre plutĂŽt que sur l’électricitĂ© pour transmettre les donnĂ©es, ce qui facilite des connexions Internet beaucoup plus rapides et capables de gĂ©rer une bande passante plus Ă©levĂ©e. Selon la FCC, les fournisseurs de fibre optique offrent systĂ©matiquement 117 % des vitesses annoncĂ©es, mĂȘme pendant les pĂ©riodes de forte demande. Alors, comment se positionne-t-elle par rapport aux circuits traditionnels en cuivre ou en cĂąble coaxial qui sont encore disponibles sur le marchĂ© ? L’Internet en fibre optique par rapport au cĂąble en quelques mots La fibre est plus rapide que le cuivre, capable d’aller sur de plus longues distances que le cuivre, plus sĂ©curisĂ©e que le cuivre, plus fiable et durable que le cuivre, plus facile Ă  mettre Ă  l’échelle que le cuivre, et moins chĂšre Ă  long terme que le cuivre. Si la plupart des dĂ©cideurs d’entreprise sont conscients des avantages de la fibre en termes de vitesse, d’autres avantages sont moins bien compris. DĂ©penser pour une technologie plus rĂ©cente peut sembler risquĂ©, en particulier pour les organisations qui dĂ©pendent fortement de leur connectivitĂ© Internet pour les communications avec les clients, la productivitĂ© et la collaboration. Dans cet article, vous en apprendrez un peu plus sur les diffĂ©rentes façons dont l’Internet par fibre optique se compare au cĂąble de cuivre standard, notamment le potentiel de bande passante, la vitesse et la fiabilitĂ©, entre autres facteurs. La bande passante Investir dans l’Internet par fibre optique peut augmenter considĂ©rablement votre potentiel de bande passante. L’infrastructure en fil de cuivre et la technologie TDM sont limitĂ©es par nature. Parce qu’elles ont Ă©tĂ© conçues Ă  l’origine pour transmettre uniquement des appels vocaux, la demande de bande passante n’était pas Ă©levĂ©e. Par exemple, le T-1 ne peut transporter que 1,5 Mbps de dĂ©bit. Et en raison du fonctionnement de la signalisation Ă©lectrique, de nombreux types de connexions par cĂąble sont limitĂ©s par la distance. Le service Ethernet sur cuivre EoC n’est gĂ©nĂ©ralement pas disponible si le circuit fait plus de 15 000 pieds. Pour les organisations qui envisagent de faire passer leurs communications vocales Ă  la voix sur IP VoIP, le fait d’avoir votre bande passante livrĂ©e par fibre optique peut ĂȘtre un atout indispensable. Vitesse de chargement/dĂ©chargement L’augmentation de vitesse de l’Internet par fibre optique est-elle perceptible par rapport au cĂąble ? Absolument. De nombreux clients d’Atlantech Online utilisant la fibre pour se connecter Ă  notre rĂ©seau peuvent transmettre des donnĂ©es Ă  1 gigabit par seconde. C’est plusieurs fois plus rapide que la dĂ©finition du gouvernement fĂ©dĂ©ral du service Ă  large bande, qui est de 25 Mbps pour les tĂ©lĂ©chargements et de 3 Mbps pour les tĂ©lĂ©chargements Ă  partir de janvier 2019. Le blog NorthWest deTech Ă©crit que les tĂ©lĂ©chargements qui prennent 22 minutes sur la plupart des connexions Internet en fil de cuivre peuvent prendre aussi peu que 8 secondes sur la fibre. Avec cette avancĂ©e technologique, le concept » d’attente pour que les choses se chargent » est sur le point de faire partie du passĂ©. Distance Le signal des rĂ©seaux Internet en cuivre se dĂ©grade Ă  mesure que le signal est transportĂ© depuis le central tĂ©lĂ©phonique CO. La fibre optique Ă©tait Ă  l’origine utilisĂ©e pour les rĂ©seaux longue distance. Les tours de tĂ©lĂ©phonie cellulaire dans les endroits Ă©loignĂ©s utilisent des cĂąbles en fibre optique pour connecter les tours au rĂ©seau. Selon Blackbox Technology, certains types de connexions en fibre peuvent ĂȘtre transmis sur prĂšs de 25 miles. Alors que la plupart des constructions d’entreprises ne nĂ©cessiteront pas des types de connexions en fibre aussi robustes, votre signal ne risque pas de se dĂ©grader au sein des anneaux de fibre mĂ©tropolitains qui desserviraient votre entreprise. SĂ©curitĂ© À une Ă©poque oĂč l’on accorde une attention accrue Ă  la cybersĂ©curitĂ©, la fibre optique est prĂ©sentĂ©e comme un moyen rentable d’augmenter instantanĂ©ment votre sĂ©curitĂ© Internet. L’interception d’un cĂąble en cuivre peut ĂȘtre effectuĂ©e en connectant des robinets Ă  une ligne pour capter les signaux Ă©lectroniques. Mettre un robinet sur un cĂąble Internet en fibre optique pour intercepter les transmissions de donnĂ©es, cependant, est incroyablement difficile. Il est Ă©galement facile d’identifier rapidement les cĂąbles compromis, qui Ă©mettent visiblement de la lumiĂšre lors des transmissions. Avec l’augmentation des attaques par dĂ©ni de service distribuĂ© DDoS, il est plus important que jamais de disposer d’une sĂ©curitĂ© supplĂ©mentaire pour votre rĂ©seau. FiabilitĂ© De nombreux facteurs peuvent provoquer des pannes lorsqu’une organisation dĂ©pend de l’Internet par cĂąble en cuivre. Les fluctuations de tempĂ©rature, les conditions mĂ©tĂ©orologiques sĂ©vĂšres et l’humiditĂ© peuvent tous causer une perte de connectivitĂ©. Un cĂąble en cuivre vieux ou usĂ© peut mĂȘme prĂ©senter un risque d’incendie, du fait qu’il transporte un courant Ă©lectrique. Les prĂ©occupations supplĂ©mentaires en matiĂšre de fiabilitĂ© associĂ©es au cĂąble comprennent les risques d’interfĂ©rence des signaux Ă©lectroniques ou radio. De plus, les fils de cuivre sont accessibles dans le bĂątiment par le personnel de la compagnie de tĂ©lĂ©phone et parfois, ils peuvent faire des erreurs et tripoter les mauvais fils. Enfin, les fils de cuivre sont tous reliĂ©s au bureau central de la compagnie de tĂ©lĂ©phone, oĂč des dĂ©connexions peuvent se produire. La fibre est gĂ©nĂ©ralement indĂ©pendante de la compagnie de tĂ©lĂ©phone, de son Ă©quipement et de ses points de terminaison. Taille du cĂąble La vitesse d’Internet transmise par un cĂąble en cuivre est directement corrĂ©lĂ©e au poids du cĂąble utilisĂ©. Pour qu’une entreprise puisse atteindre des vitesses plus Ă©levĂ©es, il faut utiliser plus de cĂąble, ce qui nĂ©cessite plus d’espace dans la salle de tĂ©lĂ©communications de l’entreprise. La vitesse de la fibre n’est pas liĂ©e Ă  sa taille, et son poids est bien plus lĂ©ger que celui du cuivre. Cela la rend plus facile Ă  utiliser et moins exigeante pour l’espace limitĂ© des petites salles. CoĂ»t Investir dans l’Internet en fibre est plus coĂ»teux que le cuivre Ă  court terme, bien que les coĂ»ts diminuent drastiquement Ă  mesure que cette option devient plus courante. Au final, le coĂ»t total de possession TCO sur la durĂ©e de vie de la fibre est plus faible. Elle est plus durable, moins chĂšre Ă  entretenir et nĂ©cessite moins de matĂ©riel. Les avantages de l’Internet par fibre optique en font un investissement plus rentable pour les organisations de toutes tailles. Investir dans l’Internet par fibre optique Bien que les besoins des organisations en matiĂšre de technologie de l’information puissent varier drastiquement, les avantages de l’Internet par fibre optique en font un choix de plus en plus courant pour la transmission des donnĂ©es d’entreprise. Les entreprises qui choisissent d’investir dans la fibre constatent gĂ©nĂ©ralement que le coĂ»t total de possession, le potentiel de la bande passante et les gains de vitesse sont notables. AprĂšs avoir choisi la fibre, la dĂ©cision suivante est de savoir qui choisir comme fournisseur de connectivitĂ© Internet. Pour bien faire les choses, vous devez vous assurer que vous posez les bonnes questions. C’est pourquoi nous avons créé un guide pour partager ce que vous devez demander et pourquoi c’est important. Soyez sĂ»r de faire le meilleur choix pour votre entreprise en tĂ©lĂ©chargeant dĂšs maintenant votre exemplaire gratuit de 10 questions Ă  poser avant d’acheter une connectivitĂ© en fibre optique. . 229 83 226 199 80 494 32 224

avantage fibre optique par rapport au cuivre